par SNUDI-FO | jeudi 24 avril 2025 | Retraite
Communiqué du bureau national de l’UCR FO
1er mai 2025 : Journée internationale de revendications et de solidarité des travailleurs
A l’occasion du 1er mai 2025, l’UCR FO tient à réaffirmer son engagement pour la satisfaction des revendications, la solidarité internationale et pour la paix.
Plus que jamais elle apporte son soutien à tous les peuples qui luttent pour leur liberté et leur dignité.
Plus que jamais, alors que ce sont les populations civiles (principalement les femmes et les enfants) qui sont les premières victimes de la guerre, avec la Confédération Générale du travail FO, l’UCR FO exige un cessez le feu immédiat et définitif en particulier en Ukraine et à Gaza.
Plus que jamais, face à un gouvernement qui prône l’escalade guerrière, face aux postures « va-t’en guerre » d’où qu’elles viennent, l’UCR FO oppose sa volonté d’agir avec la Confédération Générale du travail FO pour la satisfaction des revendications de l’immense majorité de la population.
Plus que jamais, alors que ce gouvernement entend imposer de nouveaux sacrifices aux populations laborieuses en exigeant 40 milliards d’économies sur les services publics, la protection sociale et les collectivités territoriales, l’UCR FO, avec la Confédération FO, appelle tous les retraités à se mobiliser :
– Pour l’abrogation de la réforme des retraites,
– Pour l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minimas sociaux,
– Contre toute tentative visant à prendre pour cible les retraités en remettant en cause en particulier l’abattement de 10% sur les impôts dont bénéficient les retraité(e)s
– Pour la défense de tous les services publics et en particulier l’hôpital public,
– Pour la défense de la Sécurité sociale et le rétablissement du principe de solidarité exprimé dans l’article 1 des ordonnances de 1945 : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins. »
Sur ces bases, l’UCR FO invite tous les retraités à participer aux manifestations et aux rassemblements organisés le 1er mai par les UD et les Fédérations FO dans tout le pays.
« L’Union des travailleurs fera la paix du monde » (Léon Jouhaux)
Paris le 23/04/2025
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO | jeudi 27 février 2025 | Retraite
Le 20 février, les organisations syndicales ont reçu le rapport de la Cour des comptes sur les retraites. Ce rapport confirme que la réforme des retraites de 2023 est injuste, brutale et injustifiée.
Or l’exécutif, depuis, communique en disant que l’on ne peut pas toucher aux 64 ans ni au périmètre financier.
La lettre du chef du gouvernement est un vrai carcan qui va forcément réduire le champ des possibles Le risque est grand que cela aboutisse au maintien du statu quo, avec un âge légal qui restera ancré sur les 64 ans.
Pour FO, l’équilibre financier des régimes de protection sociale ce sont les cotisations et donc l’augmentation du taux d’emploi.
Retraite
Communiqué de presse à télécharger :
par SNUDI-FO | samedi 22 février 2025 | Retraite
Numéro 28-2025
Réf. : FS/MB/PDR/JS
Paris, le 20 février 2025
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RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES / ÉTAT FINANCIER DU SYSTEME DES RETRAITES
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Chères et chers camarades,
Le 20 février 2025 a eu lieu la remise du rapport de la Cour des Comptes, issue de la « mission flash » confiée par le Premier Ministre, sur l’état financier du système des retraites.
Le rapport a été présenté aux partenaires sociaux par le Premier Président de la Cour des Comptes, Pierre MOSCOVICI.
La délégation Force Ouvrière était composée de :
– Patricia DREVON, Secrétaire confédérale en charge de l’Organisation, des Outre-Mer et des Affaires juridiques ;
– Michel BEAUGAS, Secrétaire confédéral en charge de l’Emploi, de la Formation professionnelle continue et des Retraites.
Cette circulaire reprend les principales conclusions évoquées dans ce rapport :
– État financier du système de retraites
La Cour des Comptes a indiqué dans son rapport qu’après un excédent en 2023, le système de retraites devrait se dégrader à compter de 2024 et se poursuivre pour une durée d’au moins 20 ans.
Le déficit, tous régimes confondus, devrait atteindre 6,6 milliards d’euros en 2025.
Dans les prévisions de la Cour, le déficit du système des retraites devrait se maintenir pendant plusieurs années autour du montant de 2025 jusqu’en 2030 où le déficit devrait s’élever à 15 milliards d’euros.
Les régimes de retraite qui seront le plus impactés par le déficit seront la CNAV, régime général des salariés, en raison de la baisse du ratio démographique et la CNRACL, caisse de retraite des fonctionnaires hospitaliers et territoriaux, malgré l’augmentation de 12 points du taux de cotisation.
Les caisses de retraite complémentaire continueront à être excédentaires sur la période projetée.
Par conséquent, la Cour des Comptes mentionne un déficit proche de celui annoncé par le Conseil d’Orientation des Retraites (COR), confirmant ainsi la qualité des travaux du COR.
L’absence d’un déficit « caché » pour les régimes de retraite de la fonction publique d’État confirme les revendications de FO concernant l’engagement financier de l’État pour la retraite des fonctionnaires (article 1 du code des pensions civiles et militaires de retraite) afin de garantir l’équilibre du régime et l’inscription du financement des retraites de la fonction publique d’État dans le Livre des Comptes Publics.
– Proposition de leviers de réforme pour un équilibre financier du système des retraites
Dans les conclusions de la Cour des Comptes, il a été évoqué le moindre impact sur l’équilibre financier du système des retraites de l’augmentation de productivité et de la diminution du taux de chômage.
Les principaux leviers ayant un impact significatif sur le système des retraites sont :
– La durée d’assurance : la diminution d’un an de la durée d’assurance requise (42 ans au lieu de 43 ans) coûterait 3,9 milliards d’euros au système de retraites en 2035 alors que son augmentation (44 ans au lieu de 43 ans) rapporterait 5,2 milliards d’euros.
– L’âge de départ à la retraite : l’avancée d’un an de l’âge d’ouverture des droits (63 ans au lieu de 64) représenterait une dépense supplémentaire pour le système des retraites de 5,8 milliards d’euros en 2035. Son recul d’un an (65 ans au lieu de 64) rapporterait jusqu’à 8,4 milliards d’euros.
– Le taux de cotisation : une augmentation d’un point du taux de cotisation apporterait des recettes supplémentaires comprises entre 4,8 et 7,6 milliards d’euros selon les modalités retenues.
– Montant des pensions : une sous-indexation d’un point des pensions sur la base des dépenses de retraites prévues en 2025 représenterait une économie de 2,9 Md€ cette même année.
Lors de la présentation du rapport, FO a rappelé en premier lieu que le déficit du système des retraites était la conséquence d’un problème de recettes et non de dépenses.
FO a ensuite réaffirmé sa revendication pour l’abrogation de la réforme des retraites de 2023 et dans cette optique FO a regretté que la Cour des Comptes n’ait pas chiffré le coût financier éventuel d’un retour à l’âge de 62 ans laissant présumer que cela n’était pas possible.
De plus, FO a précisé que le montant du déficit évalué (entre 10 et 15 milliards) n’est en rien comparable aux aides et exonérations de cotisations attribuées aux entreprises sans contrepartie ni contrôle (170 milliards).
Enfin, FO a confirmé que le format et le périmètre ne sont pas les bons et devraient être réservés aux organisations représentatives nationales et interprofessionnelles.
La première réunion serait fixée au 27 février 2025.
Vous trouverez le rapport de la Cour des Comptes sur l’état financier du système de retraites sur le lien suivant : https://www.ccomptes.fr/fr/publications/situation-financiere-et-perspectives-du-systeme-de-retraites
Amitiés syndicales,
Michel BEAUGAS
Secrétaire confédéral
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Patricia DREVON
Secrétaire confédérale
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Frédéric SOUILLOT
Secrétaire général
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Circulaire confédérale à télécharger :
par SNUDI-FO | lundi 7 octobre 2024 | Retraite
Chères et chers camarades,
Nous vous adressons ci-joint le communiqué signé par 8 organisations syndicales et diffusé ce jour, intitulé « 64 ans, c’est toujours non ! »
Le titre résume tout.
L’intersyndicale s’est réunie mercredi 02 octobre. Le secrétaire général, conformément à la résolution du Comité Confédéral National de Carcassonne, a proposé aux numéros 1 des organisations syndicales – tous étaient présents – une action commune pour l’abrogation de la réforme des retraites.
La première étape de cette action est le communiqué commun que vous trouverez ci-joint.
Pour FO, il nous faut l’abrogation de cette réforme des retraites.
Vous comprendrez la longueur et la teneur de ce communiqué afin que toutes les organisations syndicales le signent.
Amitiés syndicales,
Frédéric SOUILLOT
Secrétaire Général
64 ans, c'est non !
Communiqué commun à télécharger :
par SNUDI-FO 02 | samedi 5 octobre 2024 | Retraite
L’absence de revalorisation des retraites au 1er janvier 2025
serait un mauvais coup pour les retraités
Lors du discours de présentation de sa politique générale devant le Parlement, le Premier Ministre, Michel Barnier, a annoncé la revalorisation du SMIC à compter du 1er novembre 2024, mais il est resté silencieux sur la revalorisation des retraites de base.
Pourtant, l’avant projet de PLFSS prévoirait que les pensions de retraite ne seront pas revalorisées au 1er janvier comme d’habitude mais seulement au 1er juillet 2025.
Rappelons que depuis janvier 2017, les retraités ont perdu l’équivalent de 3 mois de pension et jusqu’à 4,5 mois pour ceux qui ont subi l’augmentation de la CSG en 2018.
Force ouvrière revendique la revalorisation des pensions de vieillesse sur l’inflation dès le 1er janvier pour préserver le pouvoir d’achat des retraités.
Communiqué de presse à télécharger :
par SNUDI-FO 02 | dimanche 17 décembre 2023 | Retraite
La loi « Macron » sur les retraites a institué une retraite progressive : possibilité pour les agents de demander à bénéficier d’une partie de leur pension tant en continuant à travailler à temps partiel.
Qui est éligible ?
Tous les fonctionnaires (qu’il soit en catégorie active ou sédentaire) et contractuels sous réserve de satisfaire à trois conditions :
– Être à 2 ans ou moins de 2 ans de l’âge légal d’ouverture des droits applicable qui s’apprécie en fonction de la génération
– Disposer d’une « durée d’assurance » tous régimes d’au moins 150 trimestres.
– Bénéficier d’une autorisation de temps partiel (Art L612-1 du Code général de la Fonction publique) à savoir quotités comprises entre 50 et 90%.
La demande de temps partiel
La retraite progressive est donc soumise de fait à l’acceptation par l’administration de la demande de travail à temps partiel, que cette demande soit de droit ou sur autorisation (sauf le temps partiel thérapeutique).
Elle doit donc se faire avant le 31 mars pour l’année scolaire suivante.
Attention, l’employeur peut refuser de délivrer une autorisation de travail à temps partiel dans les conditions de droit commun (donc pas de retraite progressive possible) ou refuser la quotité demandée. Les procédures de contestation sont donc les mêmes que pour les demandes de temps partiel de droit commun.
Faire sa demande de retraite progressive
– Pour le fonctionnaire d’État à temps plein il doit faire sa demande au Service des Retraites de l’État (SRE, Nantes) au moins 6 mois avant la date de versement de sa retraite progressive. Parallèlement, il lui faudra demander à son employeur l’autorisation de travailler à temps partiel.
– Pour le fonctionnaire déjà à temps partiel, il peut demander la retraite progressive à tous moments.
La quotité de temps partiel peut être modifiée au cours de la retraite progressive, et la retraite partielle ainsi que la rémunération est alors ajustée à cette nouvelle quotité.
La retraite progressive n’est pas limitée dans le temps mais elle prend fin, au plus tard, à l’atteinte de la limite d’âge personnelle ou à celle afférente à l’emploi occupé. Attention : le retour à temps plein durant cette période met fin à la retraite progressive.
Pension partielle, liquidation… dans le cadre de la retraite progressive
La pension partielle est calculée sur la base de la pension de retraite à laquelle le fonctionnaire aurait droit s’il cessait définitivement ses fonctions. S’il manque des trimestres au fonctionnaire au moment de la demande, ce dernier subira une décote, correspondant au nombre de trimestres manquants, jusqu’à son départ officiel à la retraite.
Cette base est ensuite proratisée en fonction de la quotité de temps de travail non effectué.
A l’exception des dispositifs de temps partiels prévus à l’article L9 du CPCM, la durée de service prise en compte est proportionnelle à la quotité de travail effectué à temps partiel.
Au moment du départ, la pension sera liquidée sur la totalité des droits acquis avant et pendant la période de retraite progressive et le calcul de la pension définitive s’effectuera sur la base du traitement indiciaire détenu depuis au moins 6 mois au moment de la cessation définitive de fonctions.
SNUDI-FO 02 à vos côtés.