Derrière la com’ de Macron à Marseille : toujours plus de chaos et de déréglementation

Derrière la com’ de Macron à Marseille : toujours plus de chaos et de déréglementation

Emmanuel Macron a multiplié les annonces tonitruantes sur l’Ecole : une surenchère de mesures provocatrices !

Refusant d’entendre le rejet de sa politique, le président Macron réaffirme que les expérimentations menées dans le cadre de « Marseille en Grand » ont vocation à être déclinées au niveau national.

Les coups de com’ de Macron ne nous feront pas avaler la réforme des retraites et la destruction de l’Ecole publique.

La FNEC FP-FO est aux côtés des personnels mobilisés pour défendre les postes, les statuts, et le cadre national de l’institution scolaire.


FNEC


Communiqué à télécharger :

Liste Complémentaire de l’Académie d’Amiens : la FNEC FP-FO (avec les 3 SNUDI-FO) s’empare du dossier !

Liste Complémentaire de l’Académie d’Amiens : la FNEC FP-FO (avec les 3 SNUDI-FO) s’empare du dossier !

RASSEMBLEMENT LE 30 JUIN à 13h30 DEVANT LE RECTORAT

POUR OBTENIR L’OUVERTURE DE LA LISTE COMPLÉMENTAIRE


Les résultats du concours du CRPE de l’Académie d’Amiens sont connus depuis le mardi 13 juin : 270 admis, 44 candidats placés sur listes complémentaires.

Comme nous avons pu le constater dans l’ensemble des départements, le manque de personnel fonctionnaire d’Etat a posé problème dans les écoles et notamment sur la question des remplacements.

Pour la rentrée scolaire, ce sont plus de 1000 suppressions de postes qui ont été programmées par notre Ministère :  la rentrée 2023 s’annonce donc plus que jamais catastrophique.

Nous venons d’apprendre que lors du dernier CSA ministériel  le ministère, interrogé par la FNEC FP-FO, a indiqué qu’ils ont « donné des consignes de recrutement pour compenser les (…) postes non pourvus aux concours ».
Nous savons aussi que d’ores et déjà :
– dans l’académie de Nantes, recrutement de la totalité des 98 candidats sur liste complémentaire,
– dans le rectorat de Toulouse, recrutement de 84 listes complémentaires,
– dans l’académie de Poitiers, recrutement de 44 collègues sur les 66 candidats sur LC
– dans l’académie de Normandie, 98 recrutements sur la liste complémentaire

Des informations provenant de nouvelles académies sont tombées : (24/06/2023)
– Orléans-Tours : 60 LC recrutées
– Strasbourg : 55 LC recrutées
– Clermont-Ferrand : 25 recrutements sur 33
– Aix-Marseille : le recteur d’Aix-Marseille informe de l’utilisation immédiate de la totalité de la LC du concours externe = 69 candidats. Il se réserve la possibilité d’ici le 1er juillet de faire appel aux LC du 3ème concours = 21 candidat. Ce n’est qu’après l’utilisation complète des LC qu’il autorisera l’embauche de contractuels.

Toujours plus de LC recrutées : (27/06)

Lyon : 100
Académie de Rennes : 61 sur 80
Académie de Grenoble : 65 sur 65

C’est pourquoi, la FNEC FP-FO de l’académie d’Amiens, et ses 3 SNUDI-FO départementaux, demandent la mise en place de mesures d’urgences nécessaires pour éviter une année scolaire catastrophique, pour assurer le remplacement de tous les enseignants absents, pour annuler les fermetures de classes, et pour ouvrir toutes les classes nécessaires.

Pour faciliter l’information et mobiliser les collègues sur liste complémentaire de l’académie, le SNUDi-FO 60 a créé un compte ©Facebook dédié aux LC du CRPE… Connecte-toi ou passe le lien !

L’InterFNEC FP-FOde l’Académie d’Amiens a adressé le 20 juin un courrier au Recteur pour lui demander le recrutement de l’intégralité des candidats inscrits sur les listes complémentaires.


Liste Complémentaire

Courrier au Recteur  à télécharger : 

Toujours moins de candidats admissibles aux concours enseignants !

Toujours moins de candidats admissibles aux concours enseignants !

A qui la faute ?

Les résultats de l’admissibilité aux concours de recrutement des professeurs ont été rendus publics : dans le 1er degré, seuls 11 371 candidats sont admissibles pour 8 000 places offertes !

La pseudo-revalorisation annoncée par le ministre Ndiaye n’aura pas eu l’effet escompté !  et que dire des conséquences de la masterisation et du passage des concours de Bac+3 à Bac+5…

Ces chiffres vont conduire le ministre à tenter de faire appel à toujours plus d’enseignants contractuels, précaires et sous-payés ! 

Le gouvernement est responsable du chaos.

La FNEC FP-FO appelle à être massivement en grève mardi 6 juin à l’appel de l’intersyndicale pour le retrait de la réforme des retraites.


23 05 16 - Toujours moins de candidats admissibles aux concours - à qui la faute


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Le président Macron renonce à généraliser le SNU, mais veut le faire rentrer sur le temps scolaire… Pour FO, un seul mot d’ordre : ABANDON !

Le président Macron renonce à généraliser le SNU, mais veut le faire rentrer sur le temps scolaire… Pour FO, un seul mot d’ordre : ABANDON !

La FNEC FP-FO a été reçue en audience par Sarah El Haïry. L’obligation ou la généralisation du SNU, ce ne sera pas pour aujourd’hui, ni même pour demain : « on ne veut plus se donner d’objectif chiffré » a précisé la secrétaire d’État à la Jeunesse.

Pour autant, le gouvernement n’a pas renoncé à mettre en place le SNU sur le temps scolaire, éventuellement en classe de seconde et de Première CAP… c’est inacceptable !

La FNEC FP-FO a demandé à la secrétaire d’Etat de renoncer au SNU, même sous la forme expérimentale.

La FNEC FP-FO ne laissera pas nos lycées se transformer en lieux d’embrigadement de la jeunesse.


SNU


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Courrier intersyndical concernant la revalorisation salariale et pour l’abandon du « Pacte »

Courrier intersyndical concernant la revalorisation salariale et pour l’abandon du « Pacte »

Les Lilas le 12 avril 2023

Madame la Première ministre,
Monsieur le Ministre de l’Education nationale,

Nous nous adressons à vous solennellement au sujet de la revalorisation des personnels enseignants, CPE et Psy-EN discutée actuellement au ministère.

La crise de recrutement de personnels enseignants s’enracine comme le montrent les chiffres d’inscrit·es aux concours sur ces dernières sessions. Pour 2023, en dépit d’un prolongement de la période d’inscription, le nombre d’inscrit·es aux concours du second degré est en baisse de 18,5% et de 13,7% pour le concours du premier degré par rapport à 2021, dernière session représentative.

Par ailleurs, le nombre de ruptures conventionnelles a été multiplié par 5 en un an, passant de 296 en 2020 à 1 600 en 2021 selon le rapport annuel de la Fonction publique. Les démissions continuent d’augmenter. Ces données démontrent indéniablement une perte d’attractivité du métier qui pourrait s’avérer très problématique pour le service public d’Education dès la prochaine rentrée mais aussi à moyen terme.

Les réponses du gouvernement ne sont pas à la hauteur, et par certains aspects relèvent de la provocation. Après être revenus sur la promesse du candidat Emmanuel Macron qui s’était engagé à augmenter de 10 % sans contreparties toutes et tous les enseignant·es en janvier 2023, vous prévoyez des mesures salariales inacceptables. L’enveloppe prévue pour la partie socle est insuffisante et ne permet pas de rattraper les pertes de 15 à 25 % de pouvoir d’achat de ces dernières années. Dans le contexte alarmant d’inflation installée, votre choix politique est loin de compenser un pouvoir d’achat en berne pour tous les personnels.

L’enveloppe allouée pour la partie socle doit être augmentée en conséquence et s’inscrire dans une logique pluriannuelle claire.

Quant au pacte, nous réfutons le terme de revalorisation pour cet instrument qui ne répond en rien aux attentes des collègues. Loin de contribuer à la revalorisation attendue par toutes et tous, il va conduire à un alourdissement de la charge de travail des personnels, alors qu’une enquête de la DEPP a fait la lumière sur la réalité du temps de travail des enseignantes et enseignants (la moitié travaille plus de 43h par semaine) et que des chiffres de l’observatoire du bien-être confirment les conditions de travail difficiles pour la profession : la moitié des personnels est en état d’épuisement avancé. Dans le contexte de négociation des nouveaux plans d’action Egalité professionnelle dans notre ministère, où la demande sociale est forte, le pacte porte le risque avéré d’aggraver les inégalités femmes/hommes.

Enfin, le pacte va considérablement dégrader le fonctionnement des écoles et des EPLE et fragiliser les collectifs de travail par une mise en concurrence des personnels. Le pacte se révèle être un outil qui fait primer des impératifs politiques sur toute autre considération en étant l’appui de la mise en place de réformes qui ne sont même pas encore concrétisées, comme au collège ou dans la voie professionnelle. Nos organisations refusent le Pacte et réclament dans l’immédiat le basculement de l’enveloppe du pacte dans celle prévue pour le Socle.

Les personnels de l’Education nationale sont très mobilisé·es contre le projet de réformes des retraites en pointant notamment l’injonction à travailler plus longtemps avec des salaires insuffisants et dans des conditions difficiles. Toutes nos organisations syndicales ont signifié leur désaccord avec la logique du pacte dans le cadre des discussions avec le ministère de l’Education nationale, notamment en quittant la réunion du 6 mars. Nous exigeons que le gouvernement en tire les conclusions qui s’imposent.

Madame la première ministre, Monsieur le ministre, l’Education nationale s’enfonce dans une crise sans précédent et vos réponses ne sont pas à la hauteur. Elles contribuent à nourrir une forme de colère et d’amertume chez nos collègues qui va laisser des traces profondes et durables dont vous porterez la responsabilité.

Tous les signaux montrent l’urgence d’une revalorisation salariale pour tous les personnels de l’Education nationale, dont certain·es comme les AESH vivent même sous le seuil de pauvreté.
L’agenda social du ministère prévoit certes des concertations pour quasi toutes les catégories de personnels, mais il y a des incertitudes majeures sur la capacité de l’État employeur à améliorer clairement la rémunération de certains personnels comme les assistant·es de service social, les infirmiers·ères et les ITRF. Les attentes des personnels sont fortes, les besoins du système éducatif ne le sont pas moins. Notre Ecole ne peut assurer ses missions dans de bonnes conditions en manquant toujours autant de personnels d’enseignement et de vie scolaire, de PsyEN, de personnels administratifs et ITRF, de personnels sociaux et de santé, d’AESH et d’AED. Elle ne peut fonctionner correctement avec autant de personnels, quel que soit leur métier, qui constatent le manque de reconnaissance financière de leur travail, le manque de considération pour leur engagement professionnel au service de la réussite des élèves.

Nous réaffirmons, ensemble, notre revendication d’une revalorisation ambitieuse et sans contreparties pour tous les personnels, qui doit s’appuyer sur un plan de financement pluriannuel.

Madame la première ministre, monsieur le ministre de l’Education nationale, nous vous demandons de vous saisir de ces enjeux importants qui conditionnent l’avenir de notre Pays au travers des personnels de l’éducation et de prendre les mesures à la hauteur.

Nous vous prions de croire, Madame la première ministre, Monsieur le ministre, en l’expression de nos salutations respectueuses.


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