CSA Ministériel du 11 juin : Boycott de la FNEC-FP-FO et des autres OS !

CSA Ministériel du 11 juin : Boycott de la FNEC-FP-FO et des autres OS !

Les Organisations Syndicales représentatives FSU, FNEC FP-FO, CGT Educ’action, et SNALC n’ont pas siégé pas au Comité Social d’Administration du Ministère (CSA MEN) du 11 juin.

La FNEC FP-FO a boycotté le CSA ministériel du 11 juin. La déclaration (ci-dessous) a été lue par la FNEC FP-FO, la FSU, la CGT et le SNALC avant de quitter la séance.

Lors de CSA MEN, les OS sont invitées à émettre un avis sur des textes qui vont dégrader profondément la formation initiale. Les OS dénoncent la méthode employée. En dépit des multiples alertes, le Ministère a continué d’avancer sans respecter le dialogue social. Aucun état des lieux après les dernières réformes, aucune étude d’impact, aucun document officiel envoyé dans de bonnes conditions (quand ils n’ont pas été découvert sur les réseaux sociaux ou par l’intermédiaire d’autres acteurs du système éducatif).

La multilatérale et la bilatérale de décembre n’ont même pas été suivies d’une transmission d’informations stabilisées. Guidé avant tout par un agenda politique, le Ministère a passé outre ces impératifs qui relèvent pourtant des incontournables de la démocratie sociale.


CSA MEN


Déclaration intersyndicale à télécharger :

Le CRPE à BAC +3 ?

Le CRPE à BAC +3 ?

Recrutement des professeurs des écoles :
une réforme qui remet en cause le statut et qui ne répond pas au manque d’attractivité du CRPE !

Le projet Belloubet, qui place le CRPE à Bac+3, répond-il aux revendications ? En aucun cas !

Ce concours serait proposé aux étudiants inscrits (dès la terminale, après avoir postulé sur Parcoursup) dans la licence « parcours préparatoire au professorat des écoles ».
Pour être admis, il faudrait avoir validé des tests durant l’année de L3 et réussir les épreuves orales d’admission. Quant aux étudiants qui auraient suivi une autre licence disciplinaire, ils devraient, eux, passer les épreuves écrites du concours !

Ainsi, un même niveau de diplôme n’ouvrirait pas les mêmes droits au concours !

Les lauréats du concours seraient des contractuels et non des stagiaires ! C’est donc un véritable parcours du combattant qui se met en place pour devenir professeur des écoles !

Pour le SNUDI-FO, cette réforme ne satisfait pas les revendications des personnels et ne permettra pas de répondre au manque d’attractivité du CRPE.

Le SNUDI-FO revendique :
– la mise en place de concours exceptionnels immédiats à Bac+3 dans les académies de Créteil, de Guyane et de Versailles !
– le recrutement d’enseignants fonctionnaires stagiaires sur la liste complémentaire à hauteur des besoins !
– le retrait de la réforme Belloubet et le retour à un concours à Bac+3 avec titularisation à Bac+4 !


240514 Communiqué SNUDI-FO concours


Communiqué à télécharger :

Aucune obligation de constituer les groupes de niveau de 6ème !

Aucune obligation de constituer les groupes de niveau de 6ème !

Ni les directeurs ni les enseignants de cycle 3 n’ont l’obligation de constituer les groupes de niveau de 6ème !
Bloquons le « choc des savoirs » !

Depuis des mois, les personnels expriment, au côté des parents d’élèves, leur exigence de retrait de la réforme du « choc des savoirs » et leurs revendications de création des postes nécessaires.

Le SNUDI-FO rappelle d’une part que les professeurs des écoles de la petite section de maternelle au CM2 n’ont aucune obligation de trier leurs élèves mais seulement de les évaluer.

D’autre part, le SNUDI-FO maintient également que, loi Rilhac ou pas, aucun texte règlementaire ne peut contraindre les directeurs d’école à participer à la mise en œuvre des groupes de niveau et donc au tri social des élèves en 6ème.


240528 Communiqué SNUDI-FO Choc des savoirs


Communiqué à télécharger :

 

Il faut abroger la masterisation !

Il faut abroger la masterisation !

La réforme de la formation des enseignants est inacceptable, le maintien de l’existant aussi :
Abrogation de la masterisation !

Les maquettes de la réforme, notamment la passation du concours en 3e année et les modifications de statuts de corps,  ont été présentées ces derniers jours.

Mais cette « réforme » charrie de nombreuses attaques :
– un concours qui ne donne pas accès au statut de la Fonction publique,

– un barrage supplémentaire post-concours puisque le passage de M1 en M2 pourra être interdit,
– l’inégalité devant le concours de PE,
– des exigences de préparation qui ne peuvent que décourager,
– un « engagement » de quatre ans post-titularisation,
– la formation professionnelle initiale pourrait être transférée à n’importe quelle structure, y compris privée !

Le Ministère prétend résoudre le manque d’attractivité par le retour à un concours à Bac+3…Mais au final, le Gouvernement maintient la masterisation des concours ! En réalité, tout est fait pour détourner du concours, pour accroître encore la contractualisation !

Pour la FNEC FP-FO et tous ses syndicats, de la maternelle au Supérieur, ce qu’il faut c’est :
– Abandon de la masterisation et du master d’enseignement « MEEF »,
– Recrutement par concours dès la Licence avec une véritable formation professionnelle après le concours sous statut de fonctionnaire à plein temps,
– Egalité de tous les diplômés de Licence face aux concours.


Concours


Communiqué à télécharger :

Grande concertation sur l’autorité à l’École – réunion du 15 mai

Grande concertation sur l’autorité à l’École – réunion du 15 mai

Nos organisations FSU, UNSA Education, FNEC-FP-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et SUD Education ne participeront pas à la réunion de ce jour dans le cadre de la « Grande concertation » sur l’autorité à l’École. Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer la visio du vendredi 3 mai : sans aucune interaction possible, elle a confirmé que l’exercice relève davantage de la parodie de dialogue social que d’un échange approfondi qui permettrait de mettre en perspective les défis auxquels est confronté notre système éducatif, qui ne se limitent pas à la vision orientée et simpliste portée par le premier ministre. L’Ecole mérite mieux que ce simulacre de dialogue social où l’École, ses élèves et ses personnels sont méprisés et réduits à de simples pions dans un exercice politicien. La réponse de la ministre n’a guère été convaincante. Depuis, nos sections locales ont été sollicitées pour transmettre des avis en 48 heures, voire moins, ce qui confirme la mascarade en cours.

Sur le fond, comme le montre le document mis en ligne et qui nous a été transmis, intitulé « liste des mesures à discuter », le cadre de discussions est non seulement très contraint sur le temps mais aussi complètement verrouillé sur le fond puisque ces mesures ont déjà été annoncées par le premier ministre. Des mesures en forme de « choc d’autorité » qui ne vont en rien résoudre les questions de climat scolaire à l’intérieur des écoles et des établissements. La question du climat scolaire et des violences qui peuvent toucher les jeunes est complexe et multidimensionnelle. Elle ne peut être réduite à ce catalogue de mesures qui porte une vision de la jeunesse et de l’éducation extrêmement normative, stigmatisante, très inquiétante. La jeunesse n’est pas une classe dangereuse qu’il faudrait mettre au pas.

Nous prenons donc nos distances avec cette mascarade de concertation qui vise à cautionner la manœuvre politicienne du premier ministre. Nous exigeons les moyens humains et matériels nécessaires pour que l’École publique puisse assurer un projet éducatif et émancipateur pour toute la jeunesse.

A Paris, le 15 mai 2024


Communiqué à télécharger :

Réforme de la formation des enseignants  et des concours

Réforme de la formation des enseignants et des concours

Réforme de la formation des enseignants et des concours :
une attaque d’ampleur
contre le recrutement sous Statut !

 

Le projet présenté le 6 mai serait applicable dès la rentrée de septembre 2024 : le gouvernement veut aller vite pour une réforme aux dégâts multiples.

Pour tous, le maintien de la « masterisation » et la remise en cause du Statut de fonctionnaire !

Les lauréats de concours (à BAC+3) ne seront pas fonctionnaires : ils seront simplement « indemnisés » en M1 (900 €), puis étudiants fonctionnaires stagiaires de M2, rémunérés à 1 800 euros. La titularisation est sous réserve de l’obtention du master.

Pour les PE, la mise en place de pseudo-licences, dites « PPPE » :  pour ceux qui échoueraient aux tests ou au concours, il n’y a aucune possibilité de poursuivre en master disciplinaire. Pour valider le concours, il faudra valider des tests durant l’année de L3 et réussir les épreuves orales d’admission.

La FNEC FP-FO dénonce ce passage en force, ce nouveau 49.3 sur les concours et la formation des enseignants, en totale concordance avec le projet Guerini sur la Fonction publique, qui implique la disparition des catégories et des statuts de corps.

Ce projet ne doit pas voir le jour ! La FNEC FP-FO en demande le retrait !


REFORME CONCOURS


Communiqué à télécharger :

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