par SNUDI-FO 02 | vendredi 13 septembre 2019 | Evaluation
La liberté pédagogique des enseignants implique que les enseignants puissent avoir le choix de leurs méthodes pédagogiques et de leurs évaluations dans le cadre du respect des programmes nationaux. C’est pourquoi le SNUDI-FO a condamné dès septembre 2018 les évaluations nationales.
Non aux évaluation nationales
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par FNEC FP-FO | lundi 17 juin 2019 | Défense de l'école
Le 13 juin s’est réunie une commission mixte paritaire, pour que députés et sénateurs se mettent d’accord sur le projet de loi « Ecole de la Confiance », totalement rejetée par les personnels. Le contenu réactionnaire de la loi Blanquer demeure, mais la suppression de l’article 6 quater, sur les établissements des savoirs fondamentaux est confirmée. Quelques jours auparavant, le ministre Blanquer, face à la mobilisation massive des personnels des 1er et 2nd degré concédait que « le projet n’était pas mûr ».
Il reste cependant bien des articles de la loi Blanquer qui mettent en danger le Statut, qui vont engendrer toujours plus de précarité, qui permettent le financement d’écoles privées avec de l’argent public et inversement des financements privés pour des établissements publics… et qui vise à museler les personnels et les mettre au pas au nom de « l’exemplarité ». Ces mesures d’intimidation sont par ailleurs à mettre en relation avec « l’évaluation » instaurée par le PPCR.
Loi Blanquer, réforme du lycée, Parcoursup, réforme du bac : les personnels rejettent en bloc ces contre-réformes.
Et le ministre passe en force. Sans attendre le vote de sa loi, il multiplie décrets et arrêtés pour détruire brique par brique l’édifice républicain de l’école et le cadre national des statuts et des diplômes.
Rien n’est réglé !
Les commentateurs dans la presse parlent de l’avant-dernier baccalauréat, avant la réforme », comme si tout était acté. Ils ne devraient pas vendre la peau de l’ours : le rejet est profond. Ce lundi 17 juin, des personnels de lycées et de collège se sont à nouveau mis en grève et ont manifesté.
Dans les AG, la grève des urgences est sur toutes les lèvres. C’est bien la puissance de la grève et son extension qui ont contraint la ministre Buzyn, d’abord méprisante envers les personnels, à débloquer 70 millions pour des mesures immédiates, sans pour autant répondre aux revendications des personnels qui n’entendent rien lâcher. Ils ont raison !
Dans l’Education nationale, rien n’est réglé. Les personnels veulent le retrait des contre-réformes, et en même temps ils veulent l’action efficace pour gagner. Ils ne veulent pas qu’on les enferme dans des actions de dénonciation sans lendemain. C’est bien la grève, discutée et organisée par les personnels réunis en AG, la grève et son amplification qui pourront faire reculer le Ministre.
C’est pourquoi la FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir pour poursuivre la discussion sur la construction du rapport de forces pour la satisfaction des revendications.
Elle soutient toutes les AG qui décident la grève et sa reconduction, elle soutient toutes les initiatives visant à regrouper les personnels de toutes catégories avec leurs syndicats pour :
- le retrait de la loi Blanquer,
- le retrait de la loi Dussopt-Darmanin,
- le retrait des réformes du lycée et du baccalauréat ,
- l’augmentation immédiate du point d’indice d’au moins 18%
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par SNUDI-FO | jeudi 13 juin 2019 | Concours
Une situation de « sous nombre » y compris dans les départements et des académies entraîne une multiplication de postes vacants dès la rentrée 2019 de manière généralisée dans les départements. Les DASEN sollicités par les personnels et nos représentants indiquent ne pas pouvoir recourir à la liste complémentaire du CRPE et recrutent massivement des contractuels comme à Paris, dans les Yvelines, l’Eure, la Seine St Denis, l’ensemble des départements de l’académie
de Dijon, la Haute-Garonne…
Les informations dont nous disposons laissent craindre un recours aux contractuels à hauteur de plusieurs milliers contre à peine 300 il y a encore 3 ans. Ce qui serait une situation historiquement nouvelle et inacceptable.
La « priorité au 1er degré » annoncée n’est pas compatible avec ce processus de recrutement de contractuels qui installerait la précarisation dans le premier degré (comme c’est déjà le cas dans le second degré) alors même qu’un millier de postes budgétés n’a pas été pourvu au cours des deux dernières années du fait de la non validation de stagiaires.
Courrier adressé au Ministre :
Objet : Recours à la Liste complémentaire pour la rentrée 2019
Monsieur le Ministre,
Les conditions dans lesquelles se prépare la prochaine rentrée scolaire alarment nos collèges.
La situation déjà très dégradée dans les écoles où s’ajouteraient les annonces du président de la République pour que « les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 ne dépassent jamais 24 élèves » et le dédoublement des GS CP en éducation prioritaire nécessite d’attribuer des postes aux écoles. La limite de 24 élèves par classe est une urgence dans toutes les écoles, de la petite section au CM2, en éducation prioritaire comme en zone ordinaire.
Pour faire face à cette situation, nous avons demandé à votre représentante le 24 mai en audience que la Liste complémentaire du CRPE soit ouverte comme le prévoit l’article 20 de la loi 84-16 du 11 janvier 1984. Faute de ces moyens suffisants, la mise en place des CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire avait eu pour conséquence une augmentation des effectifs dans toutes les autres classes et une diminution des brigades de remplaçants des PDMQDC.
Vous comprendrez qu’une telle situation ne peut se reproduire.
Il n’est pas envisageable que cette situation conduise à l’inacceptable recours à des enseignants contractuels ou encore à un redéploiement de postes. Elle nécessite une dotation en postes conséquente et le recours à la liste complémentaire de la session actuelle du CRPE pour les pourvoir dès la rentrée 2019. D’autant plus que le concours de professeur des écoles 2019 prévoit 1055 places de moins que celui de l’année dernière.
Monsieur le Ministre, il y a donc urgence à permettre dès à présent que soit abondée la liste complémentaire du CRPE conformément à l’article 3 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 qui impose : « Sauf dérogation prévue par une disposition législative, les emplois civils permanents de l’État (…) sont, à l’exception de ceux réservés aux magistrats de l’ordre judiciaire et aux fonctionnaires des assemblées parlementaires, occupés soit par des fonctionnaires régis par le présent titre (…)».
Cette nécessité ne peut être dissociée de la possibilité pour les contractuels déjà en poste d’avoir un statut de fonctionnaire stagiaire.
Nous souhaiterions être reçus afin de pouvoir échanger sur ce problème qui s’accentue d’année en année.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en notre parfaite considération.
Norbert TRICHARD
Secrétaire général
par SNUDI-FO 02 | vendredi 24 mai 2019 | Concours, Défense de l'école
L’article 14 du projet de loi Blanquer « École de la Confiance » prévoit un dispositif de pré-professionnalisation des AED. Cette pré-professionnalisation s’étend sur trois ans : de la 2e année de licence au M1.
Pour y prétendre, l’AED doit satisfaire la condition de préparer un master des métiers de l’enseignement (MEEF). Pour 312 h de service sur 39 semaines, soit une moyenne de 8h hebdomadaires, et pour un salaire allant de 862 € brut (la première année) à 1 210 € brut la troisième année, l’AED apprendrait le métier par la voie de l’apprentissage.
Préprofessionalisation et loi Blanquer
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par SNUDI-FO | samedi 11 mai 2019 | Défense de l'école
Alors que dans tout le pays, par milliers, les enseignants se mobilisent pour exiger le retrait du projet de loi Blanquer, le ministre vient de rendre publique le 3 mai la liste de 80 quartiers retenus pour mettre en place des cités éducatives dès la rentrée 2019 (ce qui nécessitera l’accord des maires des communes concernées).
09-05-2019 - cités éducatives
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par FNEC FP-FO | jeudi 9 mai 2019 | Défense de l'école
Confronté aux mobilisations d’ampleur contre le projet de loi Ecole de la confiance, le gouvernement multiplie les annonces, de manière parfois contradictoire.
Le Ministre communique sur la réécriture de l’article 6 de sa loi sur les EPSF, mais le Sénat propose des amendements qui aggravent et confirment le contenu réactionnaire de la loi Blanquer (annualisation du temps de service avec la formation continue pendant les congés, statut de directeur « autorité hiérarchique »,…)
Ecole de la confiance -le ministre doit retirer son projet de loi
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