Sanctions évaluations CP/CE1 : la FNEC FP-FO écrit au Minsitre

Sanctions évaluations CP/CE1 : la FNEC FP-FO écrit au Minsitre

Suite aux annonces du Ministre sur de probables sanctions que les personnels pourraient encourir suite à la non passation ou à la non remontée des évaluations de CP et CE1 (et 6ème), la FNEC FP-FO a écrit au Ministre pour qu’il retire ces menaces.

Le courrier se termine par : « A la lumière de ces arguments, un enseignant qui évalue ses élèves sans pour autant faire passer tout ou partie des évaluations CP, CE1 ou 6ème ne commet pas de « faute professionnelle ». Il ne peut donc pas faire l’objet d’une sanction de quelque nature que ce soit. Nous vous demandons par conséquent de retirer toute menace de sanction à l’égard des collègues concernés. »


19-03-18-évaluation CP-CE1-6ème

Courrier à télécharger : 

Sanctions évaluations CP : courrier intersyndical au Ministre

Sanctions évaluations CP : courrier intersyndical au Ministre

Vous trouverez dans cet article le courrier intersyndical (à télécharger également en pièce jointe) du SNUDI-FO, SNUipp, SUD Education, CGT Educ’action, SE-UNSA, Sgen-CFDT envoyé au ministre au sujet des menaces de sanctions à propos des évaluations.

N’hésitez à nous contacter pour plus d’informations.


Courrier unitaire Evaluations

Courrier à télécharger :

Évaluations CP : courrier commun SNUDI-FO, SNUipp, CGT, SUD, SE UNSA et CFDT contre ces évaluations

Évaluations CP : courrier commun SNUDI-FO, SNUipp, CGT, SUD, SE UNSA et CFDT contre ces évaluations

Vous trouverez dans cet article et en fichier joint le courrier commun SNUDI-FO, SNUipp, CGT, SUD, SE UNSA et CFDT contre les évaluations de CP.
Il se  conclut par  « Pour les organisations signataires, c’est inacceptable et c’est pourquoi Monsieur le Ministre, nous demandons l’abandon de ce protocole d’évaluation. »


A télécharger :

 

Évaluations CP : courrier commun SNUDI-FO, SNUipp, CGT, SUD, SE UNSA et CFDT contre ces évaluations

Évaluation PPCR et accès à la Hors Classe des PE – Après l’audience à la DGRH du 10 septembre la revendication demeure…

Le SNUDI-FO, reçu par le DGRH le 10 septembre, a rappelé son refus de PPCR dont les conséquences ne cessent de s’abattre sur les personnels.

Il a dénoncé les règles d’évaluation mise en oeuvre par PPCR, le taux d’accès à la HC injuste et inacceptable pour les PE, le caractère arbitraire et de surcroît définitif de l’appréciation portée par les autorités hiérarchiques pour l’accès à la HC. Ces dispositions interdisent de fait à des milliers de PE d’accéder à la HC dans un délai acceptable et surtout avant leur départ en retraite.

L’arbitraire doit cesser

Aux nombreux témoignages d’arbitraire et d’injustice au cours de la première campagne d’évaluation PPCR, le DGRH n’a apporté aucune explication. À notre demande du retour à un barème basé sur l’Ancienneté Générale de Service (AGS), ils ont opposé le principe même de PPCR à savoir le refus d’une carrière cylindrique, seule garante de l’accès à la HC de tous les PE avant leur départ à la retraite.

Il résulte de toutes ces dispositions des écarts de traitement en fin de carrière qui peuvent dépasser 1000 euros mensuels, un pouvoir hiérarchique décuplé dans l’obtention de promotions d’échelon et de grade.

Le ministre confirme que les appréciations des inspecteurs d’académie
resteront gravées dans le marbre ! Inacceptable !

À notre demande que les appréciations ne soient pas définitives, et qu’elles puissent évoluer positivement, parce qu’elles pénalisent les PE jusqu’à la fin de leur carrière, le DGRH a indiqué que « le caractère définitif est intrinsèque à PPCR ». Ainsi, les appréciations bien souvent injustes et arbitraires, attribuées aux collègues, devraient rester gravées dans le marbre. Pour le SNUDI-FO c’est inacceptable !

Les PE doivent bénéficier d’un taux d’au moins 17 %
12,3 % c’est 3500 promus en moins

Le refus du ministre de porter le taux d’accès à la HC pour les PE à 17 % (contre les 13,2 % actuels) comme tous les autres corps de l’Éducation nationale écarte de cette promotion 2018 au moins 3500 PE. L’écart entre les 13,2 % des PE et les 17 % appliqués à tous les autres corps de l’EN représente 3500 PE, en
effet, 13,2 % représentent 13 054 promus alors qu’un taux de 17 % représente 16 213 promus.

3500 PE qui accéderaient à un grade supérieur à la veille de leur départ à la retraite.

3500 PE qui verraient leur pension de retraite augmentée d’autant.

Signez et faites signez la pétition jointe :

« Pour l’abandon de l’évaluation PPCR des enseignants
l’arbitraire ça suffit ! »


A télécharger :

Évaluations CP : courrier commun SNUDI-FO, SNUipp, CGT, SUD, SE UNSA et CFDT contre ces évaluations

Qu’y a-t-il derrière l’évaluation des élèves, des établissements et des personnels ?

Le ministre de l’Education souhaite faire basculer l’école dans la «culture de l’évaluation». A travers ce chantier, présenté comme «un puissant outil de transformation de l’école», se déclinent toutes les orientations gouvernementales du nouveau «contrat social dans la Fonction publique» et de CAP 22 : c’est‐à‐dire le démantèlement de la Fonction publique.

L’évaluation, c’est la généralisation des évaluations nationales des élèves, déjà mis en place en CP, CE1, 6ème et 2nde. Ce sont aussi les classes «100% réussite», et les personnels du 1er degré soumis à des obligations de résultats. Mais Jean‐Michel Blanquer et Edouard Philippe ont également annoncé le 1er août la création au 1er trimestre 2019 d’une agence nationale de l’évaluation «pour assurer une évaluation régulière et transparente des établissements scolaires». Il  s’agit de mettre en place un pilotage des établissements et de ses personnels par les résultats.

Ce chantier est totalement imbriqué dans celui de la réforme territoriale et participe aux mêmes objectifs : la fin du cadre national de l’école, la fin des garanties statutaires de ses personnels, la marche à la privatisation de l’école.

En annonçant la fusion des académies pour janvier 2020, le ministre n’a pas caché les visées de la réorganisation territoriale : renforcement de l’autonomie des EPLE, recrutement des agents par le chef d’établissement, partenariat renforcé avec les collectivités de rattachement. Pour y parvenir, le ministre sait qu’il va lui falloir s’attaquer à toutes les garanties statutaires des personnels, inscrites dans un cadre collectif national. C’est à cette fin qu’il a présenté aux organisations syndicales son «agenda social», qui, selon lui, devrait encadrer toutes les discussions jusqu’à la fin 2019.

Parmi les mesures annoncées :
‐ une prime d’intéressement collectif, la prime REP +, distribuée en fonction du mérite et des résultats au regard du projet local,
‐ le développement des postes à profils,
‐ des dispositifs de « RH de proximité », déployés au sein même des établissements,
‐ une « professionnalisation » de la formation initiale, avec un recrutement d’AED‐enseignants, sous contrat de droit public, corvéables et jetables à merci…

L’évaluation PPCR contre les règles collectives et le droit à la carrière

Le Ministre entend exploiter à fond les outils mis en place par ses prédécesseurs : les mesures PPCR et en particulier l’évaluation des personnels enseignants, que FO a toujours combattues. Conçus dès le départ comme des outils de gestion des Ressources Humaines pour individualiser les rémunérations et conformer les personnels au projet territorial, l’évaluation des personnels est au coeur de l’agenda social du ministre pour mettre en place la fameuse « RH de proximité ». Les récentes campagnes de promotion à la Hors‐Classe et à la Classe exceptionnelle ont d’ailleurs confirmé les analyses de FO : PPCR, c’est l’intronisation d’une gestion individuelle de la carrière au détriment des règles collectives. En clair, c’est l’arbitraire local, ouvrant la voie à une contractualisation et à un devoir de  résultat.

L’agenda social du gouvernement n’est pas le nôtre

Dans l’audience intersyndicale convoquée par le ministère sur l’agenda social, la FNEC FP‐FO est intervenue en défense des statuts, des salaires, du droit à la carrière, et de défense de toutes les garanties collectives de toutes les catégories, titulaires et contractuels. Elle a indiqué qu’elle n’accompagnerait pas les contreréformes dans l’Education nationale, ce qui n’a pas été le cas de toutes les fédérations qui ont cherché à trouver un consensus, y compris pour justifier la rémunération au mérite dans le cadre de la classe exceptionnelle.

Pour la FNEC FP‐FO, il y a urgence à mettre un coup d’arrêt au saccage de l’école républicaine et au démantèlement des statuts. Face aux mesures de ce gouvernement qui, miné par les affaires et les crises, annoncent la poursuite de ses contre‐réformes, et en particulier une réforme systémique des retraites, la FNEC FP‐FO entend préparer la mobilisation des personnels de l’Education nationale dans un cadre interprofessionnel, en défense du statut de fonctionnaire d’Etat  t du Code des Pensions civiles et militaires.

Lire l’article en format PDF : Evaluation FNEC