Un rapport de la Cour des comptes qui  encourage les mesures Macron/Bayrou  de destruction de l’Ecole publique !

Un rapport de la Cour des comptes qui encourage les mesures Macron/Bayrou de destruction de l’Ecole publique !

Un rapport de la Cour des comptes concernant « l’enseignement primaire » a été rendu public le 20 mai 2025. Il n’a pas de mots assez durs pour caractériser la situation actuelle dans les écoles !

La Cour des comptes propose d’aller plus loin dans la mise en œuvre des contre-réformes qui ont précisément mis l’Ecole dans une telle situation !

Le SNUDI-FO exige que les propositions (rapport complet à lire ICI) de la Cour des comptes ne soient pas retenues.  Il est au côté des personnels qui se mobilisent au côté des parents d’élèves, qui refusent les mesures destructrices Macron/Bayrou et s’organisent pour défendre l’Ecole publique et faire valoir leurs revendications : l’arrêt des fermetures de classes, le remplacement des enseignants absents, l’arrêt de l’inclusion systématique, le retour de la semaine à 4 jours…


250521 Communiqué SNUDI-FO rapport Cour des comptes


Communiqué et rapport à télécharger :

SRIAS Hauts-de-France : késako ?

SRIAS Hauts-de-France : késako ?

La « Section Régionale Interministérielle d’Action Sociale » (SRIAS) est un organisme qui gère un budget pour l’ensemble des agents de la Fonction publique d’Etat des Hauts-de-France (agents des finances publiques, de l’équipement, de la police, de la préfecture… et. bien entendu de l’Éducation nationale).

L’Action Sociale est répartie en plusieurs commissions :
– petite enfance : gestion des places de crèche dans les cités administratives d’Amiens et de Lille…un nombre de berceaux est réservé pour les agents ;
– logement : plans d’aide notamment d’urgence au logement ;
– retraités : des séminaires explicatifs pour appréhender sereinement la retraite sont organisés dans toute la région…pour l’Aisne, le prochain aura lieu les 26 et 27 septembre ;
– vacances : des réductions et avantages sur les séjours sont réservés auprès des agences de voyage avec lesquelles le SRIAS hdf a des contrats : APACE, CEZAM entre autres… également   des visites culturelles (le familistère et château de Guise, la côte d’Opale, tours en montgolfière etc…) ;
– sport, loisirs et culture : abonnements presse, cartes culture et musées, billetterie (pour Nausicaa, le ptit baltard, le cirque Gruss, le souffle de la terre d’Ailly-sur-Noye …) ainsi que des actions ponctuelles comme des places à des courses et randonnées locales, les places de cinéma à 2 euros ou les chèques culture et les chèques sport qui sont subventionnés à hauteur de 50% ;

C’est donc un genre de CE d’entreprise, un peu comme Préau (qui lui est réservé uniquement aux personnels de l’Education Nationale), mais qui s’adresse à l’ensemble des fonctionnaires d’Etat des Hauts-de-France.

Pour pouvoir en bénéficier, il suffit de se connecter sur le site internet www.srias-hautsdefrance.fr et d’explorer l’ensemble des offres.
Petit conseil : en bas de la page d’accueil, clique sur « s’abonner à la newsletter » …tu recevras ainsi au fur et à mesure les offres qui paraissent dans le cours de l’année.

Le SRIAS est géré par une assemblée, composée de personnels représentant leur administration (pour l’Education Nationale il s’agit d’une dame du rectorat d’Amiens) ainsi que des syndicats représentatifs. FO y a 3 représentants titulaires et 3 remplaçants. Gwenaelle Blot du SNUDI-FO 02 y siège depuis peu (février 2025) ; elle est la seule représentante syndicale issue de l’Education Nationale et du département de l’Aisne, ce qui devrait favoriser les actions en notre faveur. Nous sommes donc en phase d’exploration et de recherche de partenaires, notamment loisirs, dans l’Aisne…n’hésitez pas à vous manifester auprès d’elle si vous avez des idées pour développer les actions locales.

Attention : les offres ne sont pas accessibles en nombre illimité…il faudra donc souvent s’inscrire soit dans les 1ers, soit être dans les heureux agents tirés au sort. Cependant, le SRIAS étant peu connu dans l’Education Nationale, qui représente près de 50% des agents fonctionnaires d’Etat, et le tirage au sort étant réalisé à la proportionnelle, tu as plus de chances que les autres de voir aboutir ta demande.

Bien entendu, contexte d’austérité oblige, le budget alloué cette année au SRIAS Hauts-de-France avait chuté de 40% !… avant d’être revu à la hausse fin mars suite aux nombreuses protestations. Nous serons donc vigilants sur les années à suivre, où l’action sociale ne semble pas être la priorité.




 

 

Santé mentale, « grande cause nationale » : enfumage gouvernemental !

Santé mentale, « grande cause nationale » : enfumage gouvernemental !

Santé mentale, « grande cause nationale » ?
Non à l’enfumage gouvernemental,
Oui à la satisfaction des revendications !

Le Gouvernement dit faire de la santé mentale la « grande cause nationale de 2025 ». Dans un contexte de mépris et de répression de la jeunesse, de destruction des services publics et des nouvelles annonces d’économies, qui pourrait le croire ?

D’après un sondage Ipsos de mars 2025, 45% des adolescents seraient potentiellement concernés par des troubles de l’anxiété et 40% des adolescents seraient potentiellement concernés par des symptômes dépressifs plus ou moins sévères.

Et comment en serait-il autrement ?

La FNEC FP-FO estime qu’il faut des milliers de postes et considère urgente la mobilisation de tous les personnels dans l’action commune la plus large pour revendiquer les moyens en postes d’infirmières, de médecins, d’assistantes sociales, d’enseignants spécialisés, de PsyEN, de CPE, et des AESH et AED avec de vrais statuts pour permettre de faire face à l’explosion des besoins.


Enfumage Santé Mentale


Communiqué à télécharger :

Pourquoi FO ne participera pas  aux « assises de la Santé scolaire » ?

Pourquoi FO ne participera pas aux « assises de la Santé scolaire » ?

Pourquoi FO ne participera pas aux « assises de la Santé scolaire » ?

Un groupe de travail ministériel le 7 Mai 2025 a confirmé toutes nos craintes : tout est déjà décidé, tout en voulant nous faire croire que ça ne l’est pas !

La méthode du ministère est simple :
– Un questionnaire envoyé aux parents et aux personnels avec des questions orientées choisie par lui-même et des résultats qui, « étonnamment », confortent ses préconisations ;
– Des concertations des organisations syndicales dans lesquelles aucun élément concret n’est jamais annoncé mais des concertations dans lesquelles les revendications exprimées ne sont jamais prises en compte ; des GT qui se suivent et se ressemblent pour ne rien dire ;
– Des audits et des rencontres dans 3 académies qui ne retiennent que les propos allant dans le sens des orientations du ministère.

Le Ministère confirme trois grandes orientations desquelles découleront la réforme de la santé scolaire :
– La primauté de l’intervention dans le 1er degré (avec, entre autres, de nouvelles modalités pour le bilan de la 6ème année)
– La création d’un poste de Conseiller Technique de PsyEn référent en santé mentale
– La création d’un pôle santé social sous l’égide du DASEN
– Une feuille de route santé social qui se déclinera à plusieurs niveaux et s’adaptera aux besoins locaux
– La priorité aux élèves ayant des besoins particuliers

Mais aucun des besoins des personnels ne trouve de réponse dans ce projet et les propos du Ministère :
– Refus de s’engager sur des créations de postes compte tenu, dit-il, des incertitudes sur le projet de loi des finances. De l’argent il y en a : des milliards pour financer la loi de programmation militaire et pour le budget de la défense. Ce sont des choix politiques. La santé des élèves et les conditions de travail des agents n’a pas à faire les frais de l’économie de guerre imposée par ce gouvernement et ses prédécesseurs.
– Refus de s’engager sur la revalorisation des grilles indiciaires : pas de CTI pour les AS, toujours rien de concret pour les médecins auxquels la promesse de revalorisation faite depuis des années n’est toujours pas tenue et toujours 30% de perte de pouvoir d’achat depuis 2000 pour tous les fonctionnaires.

La FNEC FP-FO n’est pas dupe : les assises de la Santé scolaire visent à associer les syndicats à une transformation de la santé scolaire pour masquer le manque de moyens. Il y aurait soi-disant des doublons avec le milieu libéral ou le champ de compétence du ministère de la santé ! Comment oser parler de doublons à l’heure où les déserts médicaux s’amplifient sur le territoire national, à l’heure où les services des urgences psychiatriques sont saturés, réduisent leurs heures d’ouverture, où les listes d’attente s’allongent en pédopsychiatrie, aux CMP, CMPP, ou les services de protections de l’enfance saturés… ?

Nous refusons de brader la santé scolaire sur l’autel de la politique d’austérité.

Nous défendons une santé scolaire basée uniquement sur les besoins des élèves – de tous les élèves du 1er degré et du second degré- basée sur des services complémentaires avec des personnels qualifiés, avec un statut, en nombre suffisant.

Pas de problème de coordination si chacun des services respectifs dispose de moyens en postes, en matériel et frais de déplacements !

Parce qu’elle refuse de cautionner cette mascarade, la FNEC FP-FO boycottera ces assises. Elle appelle les personnels à participer aux réunions d’informations syndicales qu’elle organise pour définir les revendications et organiser l’action commune la plus large pour faire reculer le gouvernement sur ce projet

Montreuil, le 9 mai 2025


Communiqué à télécharger :

Compte rendu du CSA ministériel  du 6 mai 2025

Compte rendu du CSA ministériel du 6 mai 2025

Un Comité Social d’Administration a eu lieu le 6 mai 2025. La FNEC FP-FO y était présente. 

Déclaration liminaire FNEC FP-FO du CSA Men du 6 mai 2025

Nous étions des centaines de milliers à défiler partout en France à l’occasion de la journée internationale des travailleurs, unis face au gouvernement Macron-Bayrou qui alimente la guerre, s’attaque à tous nos acquis pour injecter des milliards dans l’armement et la guerre en Ukraine et qui encourage le racisme. Ils ne nous diviseront pas ! La FNEC FP-FO continuera à manifester pour dénoncer l’escalade guerrière, exiger le cessez- le-feu et l’arrêt du blocus de Gaza qui avec, 2 mois sans aucune nourriture, eau et soin, accélère un génocide qui dure depuis 19 mois.

Nous refusons l’austérité et les 40 milliards d’économie à venir. Nous avons d’ailleurs appris récemment que les fonds de réserve dans les ministères avaient été préemptés sur décision de F. Bayrou pour le budget de guerre. Cela impactera le ministère de l’Education nationale de 95 millions et le ministère de l’enseignement supérieur et la recherche de 500 millions. Quelles en seront les conséquences ?

Comme l’indique notre confédération, « FO ne veut participer ni à l’instrumentalisation, ni à l’intégration des organisations syndicales de salariés dans une « économie de guerre », synonyme de renoncement et d’abandon des revendications des travailleurs. »

Dans courrier intersyndical qui vous a été envoyé, toutes les organisations syndicales représentatives pointent le manque de postes et revendiquent les créations nécessaires. Elles soutiennent toutes les mobilisations en cours. En effet, la situation de l’Ecole est catastrophique et votre budget va encore l’aggraver.

Dans le premier degré, 470 postes sont supprimés. Il faut ajouter 200 postes supprimés de plus pour alimenter les Pôles d’appui à la scolarité (mesure qui aggrave les PIAL et vise à renforcer la logique d’inclusion systématique que nous combattons).

Dans le second degré, 324 postes sont créés mais 542 doivent être utilisés pour l’élargissement du « choc des savoir » en 4ème et 3ème, réforme rejetée par tous et que nous combattons.

Aucune création de postes de personnels infirmiers, assistants sociaux, psyEN, médecins, personnels administratifs, d’encadrement… alors que les besoins sont énormes.

Pas de créations de postes spécialisés alors que 24 000 élèves devraient être accueillis dans les établissements sociaux et médico-sociaux et n’y sont pas faute de place. Pire, ces établissements sont menacés d’externalisation et de fermeture.

Et ce n’est pas la « convention citoyenne sur les temps de l’enfant » lancée en grande pompe par le président Macron, avec des propositions plus dangereuses et démagogiques les unes que les autres, qui fera diversion.

La colère des personnels et des parents d’élève est grande. Les mobilisations se poursuivent, comme encore hier à Grenoble.

Nous demandons dans ce CSA l’ouverture de discussions immédiates pour l’augmentation de l’enveloppe budgétaire, tout de suite, pour préparer la rentrée 2025 dans de bonnes conditions.

Depuis février 2025 et les mensonges de François Bayrou pour protéger Notre-Dame-de-Bétharram, les témoignages mettant en cause l’enseignement catholique se multiplient et visent de nombreux établissements privés sous contrat.

Pendant ce temps, la Ve République continue de verser 12 à 15 milliards d’euros d’argent public tous les ans aux établissements privés sous contrat en violation totale du principe de Laïcité. Vous annoncez un renforcement des « contrôles », c’est-à-dire la dotation de fonds publics supplémentaires visant à contrôler les crimes et abus sexuels dans les écoles privées confessionnelles. L’établissement Stanislas (Paris) a fait l’objet d’un contrôle avec des conclusions plus que controversées… Au nom du « caractère propre » des établissements privés, qu’ils soient contrôlés ou pas, l’État continue de protéger l’institution catholique.
Les subventions sont maintenues et les contrats d’association jamais rompus. Que les sommes astronomiques reçues par les Stanislas, Bétharram et tous les autres soient immédiatement restituées au budget de l’État pour financer l’École publique étranglée par les suppressions de postes !

Les gouvernements Macron ont tout fait pour nous faire renoncer et nous imposer deux ans fermes… Mais rien n’y a fait. Nos revendications demeurent : ni 64 ans, ni 63, ni allongement de la durée de cotisation, ni remise en cause des régimes spéciaux : abrogation de la réforme Macron-Borne ! Non au système de retraite par capitalisation et à la retraite par points ! C’est pour cela que FO a quitté la mascarade du « conclave » qui a surtout servi à éviter la censure de Bayrou.

Alors que les profits des entreprises, les dividendes versés aux actionnaires et les rachats d’actions atteignent chaque année des niveaux records, les salariés voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Nous dénonçons le budget 2025 qui confirme une nouvelle année de gel du point d’indice dans la Fonction publique, ainsi que la baisse de l’indemnisation des congés maladie à 90%. Nous revendiquons l’augmentation des salaires et la revalorisation du point d’indice à hauteur de l’inflation : 10 % tout de suite sans contrepartie !

Concernant les « Assises » de la santé scolaire : la FNEC FP-FO considère que nous n’avons rien à y gagner… et beaucoup à perdre ! Avec la création d’une fonction de Conseillère technique PsyEn, la mise en place en place d’un pôle santé social regroupant les 4 Conseillers techniques, la définition et prescription par ce pôle des missions, tâches et des stratégies locales incombant aux 4 corps avec une primauté de l’intervention dans le 1er degré, en l’absence de toute création de postes et de toute revalorisation salariale, la FNEC FP-FO considère qu’il n’y a aucune place laissée à la négociation de fond et que notre rôle d’organisation syndicale indépendante ne consiste pas à accompagner le ministère pour aménager le pire. Nous ne participerons donc pas à ces « assises ». Ce sont des postes statutaires qu’il faut pour la santé et la sécurité des élèves, pas des portiques.

Pour finir, concernant la formation initiale des personnels enseignants, la FNEC FP-FO considère que votre refus de présenter le décret au CSA ministériel pour avis, contrairement à vos engagements pris lors du dernier CSA, lorsqu’on connait les conditions dans lequel il avait été présenté en juin et juillet 2024 (absence de quorum, absence de gouvernement du fait de la dissolution, mobilisation contre le projet…) qui avait amené la ministre Belloubet à ne pas le publier, est un nouveau 49-3. De nombreuses lignes rouges sont franchies dans ce texte que nous refusons. La FNEC FP-FO refuse ce passage en force et déposera à un avis pour demander un moratoire pour ouvrir une véritable consultation pour une autre réforme.


CSA MEN


Compte-rendu du CSA à télécharger :

Macron tente la diversion

Macron tente la diversion

Convention citoyenne sur les temps de l’enfant :
Macron tente la diversion pour ne pas répondre
à la colère des personnels et des parents

Depuis des mois, la colère des personnels et des parents d’élèves ne cesse de s’exprimer face au manque de postes dans les écoles.

Les bases d’un front commun pour refuser le délabrement de l’Ecole ont été posées, mettant au même moment en lumière les montants astronomiques d’argent public versé aux établissements privés sous contrat pendant que l’Ecole publique manque de tout…

Le président Macron annonce à point nommé le lancement d’une « convention citoyenne sur les temps de l’enfant » où serait discuté en particulier la question des temps de vacances et des horaires scolaires… ou comment camoufler les véritables problèmes pour tenter d’opposer personnels et parents d’élèves autour de propositions plus dangereuses et démagogiques les unes que les autres.

Cette « convention » est donc lourde de menaces
vis-à-vis du statut et des conditions de travail des personnels.

Pour la FNEC FP-FO, l’urgence est de répondre aux revendications exprimées depuis des mois par les personnels et les parents, à savoir annuler les 5 000 fermetures de classes, créer les postes nécessaires dans les écoles, les établissements et les services, accorder enfin un statut de fonctionnaire et un vrai salaire aux AESH, renoncer à l’Acte 2 de l’Ecole inclusive, au « choc des savoirs », à Parcoursup, aux réformes du lycée et du baccalauréat…


Convention Citoyenne


Communiqué à télécharger :