Comme en Gironde, décidons la mobilisation pour le retour de toutes les communes à la semaine de 4 jours !
Le SNUDI-FO n’a cessé d’organiser la résistance pour un rythme unique dans toutes les écoles du pays, la semaine de 4 jours sur une année scolaire de 36 semaines et la stricte séparation entre le scolaire et le périscolaire.
Quelques communes, dans l’Aisne aussi, maintiennent pourtant contre vents et marées la semaine de 4,5 jours.
Plusieurs communes sur le territoire annoncent ou sont sur le point d’annoncer d’ailleurs leur retour à la semaine de 4 jours à la rentrée 2024 : Angoulême (Charente), Tarnos (Landes), Vire Normandie (Calvados)…
Dans cette situation le SNUDI-FO exige : – le retour à la semaine de 4 jours (sur 36 semaines) dans toutes les communes, toutes les écoles ! – l’arrêt de la territorialisation de l’Ecole publique, la stricte séparation du scolaire et du périscolaire et l’abandon des projets éducatifs de territoire (PEdT) ! – l’abrogation des décrets Peillon, Hamon et Blanquer : ce n’est pas aux communes de décider des rythmes scolaires !
Si ton école fonctionne en 4,5 jours, contacte le SUNDI-FO 02.
Pour la création des postes nécessaires, pour l’abandon du « choc des savoirs », tous en grève dès mardi 2 avril !
La colère gronde dans les établissements scolaires : enseignants et parents exigent l’abandon du « choc des savoirs » et la création des postes nécessaires !
Le « choc des savoirs » instituerait un véritable tri social à travers les groupes de niveau, accentuant immanquablement les inégalités scolaires.
De plus, le BO du 18 mars relatif au choc des savoirs précise l’objectif du gouvernement : associer les enseignants du 1er degré aux groupes de niveau en mathématiques et en français. Dans un premier temps dans le cadre du Pacte, mais ensuite ?
Ecoles, établissements sociaux et médico-sociaux : les postes manquent partout ! Et les 692 millions d’€ de nouvelles restrictions budgétaires que le gouvernement vient d’annoncer dans l’Education nationale augurent d’une nouvelle aggravation de la situation alors que les conditions de travail sont déjà intenables !
Dans ce contexte, le SNUDI-FO appelle les personnels du 1er degré à se réunir dès maintenant, y compris avec leurs collègues du 2nd degré et les parents d’élèves pour décider des moyens de défendre ces revendications communes.
Le SNUDI-FO invite les personnels à déposer leur déclaration d’intention de grève à partir du 2 avril pour être en capacité de reconduire immédiatement la grève !
Dans le cadre du « choc des savoirs », un décret (Décret n° 2024-228) est paru le 16 mars 2024 relatif à l’accompagnement pédagogique des élèves et au redoublement.
Dorénavant, l’avis de l’IEN chargé de la circonscription du premier degré n’est requis qu’en cas de 2e redoublement ou 2e saut de classe.
Pour le passage dans la classe supérieure, il est tenu compte des progrès de l’élève réalisés dans le cadre des activités prévues dans les dispositifs d’accompagnement. Dans le cas où ces dispositifs n’ont pas permis de pallier les difficultés importantes d’apprentissage rencontrées par l’élève, un redoublement peut être décidé par le conseil des maîtres présidé par le directeur d’école. La décision de redoublement fait l’objet d’un dialogue préalable avec les représentants légaux de l’élève. (Article 3 du décret)
Ainsi, ce nouveau décret retire la mention à l’avis que devait donner l’IEN sur la proposition d’un premier redoublement notamment.
Le SNUDI-FO rappelle que le conseil des maîtres reste souverain sur les décisions de passage et de redoublement, l’avis de l’IEN n’étant qu’« un avis consultatif » et qu’en aucun cas, il ne s’agit d’un avis suspensif comme cela peut parfois être présenté.
Cependant, dans la continuité de la loi Rilhac, le Directeur d’école « préside » ce conseil des maîtres laissant entendre que la décision de maintien ou de saut de classe lui appartiendra au final.
A noter aussi que, dorénavant, on ne parle plus de « proposition » de redoublement mais de « décision » de redoublement qui sera adressée aux parents d’élèves. S’ils sont en désaccord avec la décision du conseil des maîtres, les parents pourront alorsformer un recoursauprès de la Commission Départementale d’Appel prévue à l’article D. 321-8 dans « d’un délai de quinze jours »
Concernant la maternelle, seuls les enfants de maternelle bénéficiant d’un dossier à la MDA (Maison Départementale de l’Autonomie) peuvent bénéficier d’un maintien si celui-ci est acté par la CDA (Commission des Droits et de l’Autonomie). L’article D. 351-7 du code de l’Education renvoie la décision d’un maintien à l’école maternelle à la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.
Le nouveau décret précise que, concernant les élèves en situation de handicap, « Lorsqu’elle porte sur un élève en situation de handicap, la décision de redoublement ou de raccourcissement est prise après avis de l’inspecteur de l’éducation nationale chargé de la circonscription du premier degré. »
Il est à noter, dans le texte, que les équipes pédagogiques peuvent demander « l’avis du médecin scolaire » dans l’examen de la situation de l’élève.
L’accompagnement des élèves par le biais des PPRE est modifié : l’article 1 de ce décret modifie l’article D311-12 du Code de l’éducation à propos de l’accompagnement pédagogique des élèves, notamment la mise en place des PPRE, en rajoutant que « Les actions sont conduites au sein de la classe, sur périodes scolaires et le cas échéant hors temps scolaire. Avec l’accord des responsables légaux de l’élève, et sur la base du volontariat des professeurs, le programme de réussite éducative peut également inclure la participation à des stages de réussite organisés lors des vacances scolaires dans la limite de trois semaines par an. »
Les résultats d’admissibilité au concours externe des PsyEN EDA ont été rendus publics le vendredi 15 mars et c’est encore une fois affligeant : 91 personnes admissibles pour 130 places au concours ! Soit un delta de – 39 places avant la phase des oraux !
Cette année encore, le nombre de PsyEN EDA recruté ne compensera pas les départs à la retraite ou les absences des PsyEN EDA en poste.
Cela engendrera une nouvelle dégradation de leurs conditions de travail avec, en général, les demandes des IEN d’agrandir leurs secteurs d’intervention pour compenser le manque de personnel. De plus, ces personnels seront amenés à faire des choix dans leurs interventions au détriment des élèves qui en ont le plus besoin, bien souvent en souffrance dans leurs classes. Cette situation doit cesser et le Ministère doit entendre les revendications des PsyEN EDA.
A l’heure où le Ministère envisage d’externaliser les personnels de santé (médecin scolaire, infirmière …), les PsyEN EDA seraient aussi dans le collimateur de cette externalisation.
C’est pourquoi le SNUDI-FO national propose une réunion d’information syndicale nationale en visio à destination de tous les collègues PsyEN EDA le mardi 2 avril à 17h30.
– les instituteurs et les professeurs des écoles, affectés à titre définitif dont le poste a fait l’objet d’une mesure de carte scolaire ; – les professeurs des écoles stagiaires en 2023 / 2024 ; – les instituteurs et les professeurs des écoles actuellement affectés à titre provisoire ; – les instituteurs et les professeurs des écoles entrant dans le département suite au mouvement interdépartemental (hors mouvement PoP) ; – les instituteurs et les professeurs des écoles sollicitant leur réintégration au 1er septembre de l’année civile en cours après détachement, mise à disposition, disponibilité, congé parental ou congé de longue durée. Les demandes de réintégration doivent être faites pour l’ouverture du serveur SIAM.
Les fonctionnaires de catégorie A détachés dans le corps des professeurs des écoles ne sont pas autorisés à participer aux opérations de mobilité de leur corps d’accueil.
Tout poste est susceptible d’être vacant.
La participation au mouvement est un acte individuel.
Les participants peuvent formuler jusqu’à 40 vœux. Tous les participants obligatoires devront saisir au moins un vœu groupe inclus dans 40 vœux possibles. Les vœux sont de deux natures :
– les vœux sur poste
– les vœux groupes
Parmi les vœux groupes certains sont identifiés comme étant à mobilité obligatoire. Ils sont accessibles à l’ensemble des participants. Les participants obligatoires doivent en saisir obligatoirement 1 vœu groupe.
Depuis la page d’accueil ARENA (https://bv.ac-amiens.fr) : 1) Entrer le compte utilisateur : première lettre du prénom suivi du nom en minuscule et sans espace, éventuellement d’un chiffre (1, 2, 3…) si deux ou plusieurs homonymes exercent dans l’académie (exemple : gmartin2) ;
2) Entrer le mot de passe : il s’agit de celui utilisé pour la boîte aux lettres électronique personnelle, à savoir par défaut le NUMEN (sauf s’il a été modifié par l’utilisateur lors d’une précédente connexion) ;
3) Sélectionner « gestion des personnels », puis I-PROF Assistant carrière, puis I-PROF Enseignant : Dans « l’assistant carrière », cliquer sur « les services » puis sur le lien SIAM (Système d’Information et d’Accès aux Mutations) choisir mouvement intra départemental puis saisir, modifier ou annuler les vœux.
En cas de problèmes techniques de connexion, contactez la plateforme académique d’assistance IPROF, de préférence sur le portail académique (https://intranet.ac-amiens.fr – rubrique ‘ASSISTANCE’) ou par téléphone 03-22-82-37-40 ou par courriel à) l’adresse
Le SNUDI-FO de l’Aisne organise une Réunion d’information Syndicale afin de t’aider dans ta démarche si tu dois participer ou participes au mouvement :
jeudi 4 avril, de 17h à 20h.