Le SNUDI-FO n’acceptera aucune  suppression de poste !

Le SNUDI-FO n’acceptera aucune suppression de poste !

L’Ecole publique a besoin de postes et de personnels !

Le budget Barnier envisageait la suppression de 3 155 dans le 1er degré !

Aujourd’hui c’est l’annonce de restrictions budgétaires de l’ordre de  50 milliards : quel crédit accorder à la Ministre Borne qui prétend «se battre » contre les suppressions de postes… AUCUN !

Le SNUDI-FO n’oublie pas qu’un rapport commandé par Matignon préconise la fermeture de près de 2 000 écoles afin de récupérer pratiquement 5 000 postes d’enseignants !

Impossible d’accepter une avalanche inédite de fermetures de classes !
Impossible d’accepter la moindre baisse des moyens de remplacement !

A l’opposé des journées d’action isolées, le SNUDI-FO entend bien construire avec les personnels la grève pour gagner, la grève jusqu’à satisfaction des revendications !


250108 Communiqué SNUDI-FO postes


Communiqué à télécharger :

Appel du Conseil national du SNUDI-FO à tous les enseignants, AESH et PsyEN des écoles publiques

Appel du Conseil national du SNUDI-FO à tous les enseignants, AESH et PsyEN des écoles publiques

Chers collègues,

Ce gouvernement illégitime, composé de ministres dont les formations politiques ont été balayées lors des élections européennes et législatives, entend faire passer des mesures d’une brutalité inouïe contre nos droits, contre nos conditions de travail, contre l’Ecole publique !

Impossible d’accepter la mise en place de trois jours de carence et l’indemnisation des jours d’arrêt maladie à 90%, mesures qui nous feraient perdre des centaines d’euros à chaque arrêt maladie !
Impossible d’accepter le blocage de la valeur du point d’indice qui provoquera une nouvelle dégradation de notre pouvoir d’achat (-28,5% depuis 2000) !
Impossible d’accepter les plus de 4 000 suppressions de postes d’enseignants, dont 3 155 dans le 1er degré, qui auront pour conséquence des milliers de fermetures de classe et d’écoles, de postes d’enseignants remplaçants ou spécialisés qui manquent partout !
Impossible d’accepter le maintien de la réforme Macron-Borne des retraites qui nous contraint à travailler jusqu’à au moins 64 ans !

Il nous faut construire une réponse à la hauteur de ces attaques pour obtenir le retrait de ces mesures !

Nous savons tous très bien qu’une journée d’action isolée, même très puissante, même appelée par tous les syndicats ne permettra pas de faire reculer ce gouvernement. Nous nous rappelons que 14 journées d’action massives, unitaires, mais non consécutives n’ont pas suffi pour obtenir en 2023 l’abrogation de la réforme des retraites.

Nous refusons le scénario annoncé d’une succession de journées d’action saute-mouton. La seule façon de faire entendre raison à ce gouvernement est la grève jusqu’au retrait de ces mesures, la grève sur plusieurs journées consécutives pour les bloquer 

C’est pourquoi le SNUDI-FO, avec la fédération FO de l’enseignement de la Culture et de la Formation professionnelle et la fédération FO Fonction publique, appelle à la grève à compter du mardi 10 décembre au moment où la totalité des fédérations de cheminots appelle à la grève illimitée. Un préavis de grève couvrant tout le mois de décembre a été déposé par la FGF-FO. Au plan interprofessionnel, la Confédération FO invite « les travailleurs à la mobilisation dans l’unité la plus large possible, y compris par la grève dès le 10 décembre pour faire aboutir les revendications pour l’augmentation des salaires, l’abrogation de la réforme des retraites, la défense de la sécurité sociale, la défense de l’emploi et le développement des services publics. »

Pour le SNUDI FO, c’est la grève dans l’unité, la grève pour le retrait des mesures gouvernementales, la grève jusqu’à satisfaction des revendications qui est à l’ordre du jour partout dans les écoles. Si les trains, les services publics, les établissements scolaires, rejoints par d’autres secteurs s’engagent dans la grève pour plusieurs jours, ce gouvernement sera assurément en difficulté pour maintenir ses mesures inacceptables ! D’autant plus que, pour les imposer, il devrait avoir recours à l’article 49-3 et subir justement mi-décembre une motion de censure à l’issue incertaine.

Ce gouvernement est faible, c’est le moment d’y aller !

Nombre d’entre vous seront en grève le 5 décembre. Beaucoup le feront pour donner un avertissement voire pour lancer un ultimatum à ce gouvernement, mais convaincus que cette journée isolée ne suffira pas, qu’on ne pourra pas en rester là, ils décideront à juste titre de poursuivre.

La fédération FO des fonctionnaires a d’ailleurs proposé l’appel suivant à toutes les organisations syndicales : « les organisations syndicales affirment que si le ministre ne retire pas ses amendements en matière de jours de carence et d’indemnisation des jours d’arrêt maladie et n’ouvre pas immédiatement des négociations salariales, après la mobilisation du 5 décembre, elles s’engageront dans la reconduction de la grève à compter du 10 décembre 2024 ».

Dans cette situation, le Conseil national du SNUDI-FO vous appelle à vous réunir dans vos écoles, à établir les revendications, à discuter des moyens les plus efficaces pour faire reculer ce gouvernement, à tenir des assemblées générales dans l’unité pour décider, préparer et organiser la grève à partir du mardi 10 décembre, la grève efficace, la grève jusqu’à satisfaction.

Le SNUDI-FO invite les personnels à envoyer dès maintenant les déclarations d’intention de grève jusqu’aux congés de fin d’année.

Saint-Nabor, le 28 novembre 2024


Appel à télécharger :

Mobilisation : préavis de grève sur tout décembre

Mobilisation : préavis de grève sur tout décembre

DECLARATION

Paris, le 18 novembre 2024

Déclaration du Bureau fédéral

Le Bureau fédéral de la FGF-FO réuni le 18 novembre a confirmé la nécessité d’établir le rapport de force face aux attaques sans précédent du gouvernement Barnier – Kasbarian.

De la suppression de la GIPA en 2024 au gel du point d’indice en 2024 et 2025 sans oublier la stigmatisation des fonctionnaires par les 3 jours de carence et 90% du traitement en cas d’arrêt maladie et les suppressions d’emplois, la coupe est pleine.

Pour la FGF-FO, il n’est plus question d’exprimer un quelconque mouvement de mécontentement par une simple journée d’actions mais bien d’inscrire la grève pour gagner, au niveau interprofessionnel.

C’est pourquoi le Bureau fédéral de la FGF-FO mandate son secrétariat fédéral pour organiser 3 jours de grève consécutifs du 10 au 12 décembre 2024. Un préavis de grève couvrira tout le mois de décembre.

Le Bureau fédéral souhaite que cette mobilisation puisse se faire dans l’unité syndicale la plus large possible.

Il mandate le secrétariat fédéral pour proposer l’action commune aux autres organisations syndicales et discuter des moyens de préparer cette initiative, y compris à travers une journée d’avertissement le 5 décembre.

Il invite tous les syndicats et sections à réunir les personnels en assemblée générale et heure mensuelle d’information pour préparer la grève reconductible et soutient toutes les initiatives et dispositions engagées dans l’intervalle.


Déclaration du Bureau Fédéral à télécharger :

Compte-rendu de l’intersyndicale Fonction publique du 12 novembre 2024

Compte-rendu de l’intersyndicale Fonction publique du 12 novembre 2024

La CGT a un mandat pour un temps de grève et de manifestations, la date du 5 décembre étant celle qui est la plus retenue à ce stade. Au niveau de l’agenda social, elle ne participera à aucune réunion jusqu’au jour de la manifestation.

FO a obtenu de ses fédérations un mandat clair : trois jours de grève contre les trois jours de carence en militant pour une convergence des luttes vers le mouvement des cheminots le 11 décembre prochain. Il ne peut y avoir à aucun moment des journées à répétition.

Pour la CFDT, le retour des consultations montre un attachement à trouver des formes de mobilisation respectueuses avec un objectif de réussite. L’idée principale étant l’organisation d’une journée d’action et de mobilisation pouvant aller jusqu’à la grève.

L’UNSA indique que ses instances se réuniront demain et sollicite un report de communication de 24 heures, mais indique d’ores et déjà être dans le même schéma d’une journée de mobilisation et d’action pouvant aller jusqu’à la grève. Elle précise également la possibilité de faire signer une pétition en intersyndicale et n’est pas favorable à une convergence vers le mouvement des cheminots.

La FSU souhaite une journée de mobilisation la plus forte possible sur une journée de grève. Elle souhaite des démarches en intersyndicale, comme une pétition, pour populariser le mouvement. En ce qui concerne la date, la première semaine de décembre retient leur attention et elle souhaite à ce que l’annonce soit faite le plus rapidement possible et plus spécifiquement sur le 5 décembre.

La FSU précise qu’en fonction des dynamiques, ils pourront voir pour appeler à faire trois jours, mais pas maintenant.

Solidaires a mandat pour faire appel à la grève pour une journée seulement début décembre (la date du 5 décembre est évoquée) et n’est pas favorable pour une pétition sans grande portée. Solidaires souhaite une interpellation des parlementaires excepté le rassemblement national pour les responsabiliser sur les impacts de leurs décisions. Concernant l’agenda social, il n’y aura pas de présence avant la journée de grève.

La CGC rejoint l’idée de la mobilisation et de l’action pouvant aller jusqu’à la grève et demande également un délai de 48 heures par rapport à la réunion de ces instances. Elle souhaite saisir l’ensemble des groupes parlementaires, quels qu’ils soient.

La FA-FP est plutôt favorable sur une journée le 3 décembre, reconductible. En ce qui concerne la saisine parlementaire, elle conditionne son accord à la saisine de la totalité des parlementaires. Elle n’a pas de mandat pour assister ou non aux réunions de l’agenda social.

Une partie des organisations sollicite FO pour envisager d’effectuer au moins une première journée unitaire lui laissant continuer son combat après cette journée. La CGT évoque que le 10 décembre pourrait être envisagé alors que la CFDT réaffirme qu’il n’est pas question d’aller vers une convergence des luttes.

Une discussion s’engage sur les mots d’ordre pour cette action, contre les trois jours de carence, contre la réduction de l’indemnisation, mais souhaite qu’il y ait également des aspirations positives en faveur des salaires et de l’emploi.

La CGT souhaite que l’unité soit conservée pour contrecarrer les annonces violentes du ministre. Elle estime que les organisations syndicales doivent se lancer dans une mobilisation commune avec une première journée d’action et de mobilisation, qu’elles se réunissent le soir même et envisage la possibilité de poursuivre les actions avec FO. Mais pour l’instant, la CGT n’a pas ce type de mandat.
Elle indique enfin qu’elle est prête à envoyer le 13 novembre un projet de courrier unitaire amendable.

L’ensemble des organisations sont favorables.

FO rappelle qu’elle n’a pas mandat pour faire des grèves saute-mouton et indique être prête à reconsulter ses instances pour avancer sa mobilisation au 10 décembre dans un souci d’unité. Elle prévient néanmoins qu’elle ne renoncera pas aux trois jours de grève, ni à la convergence de son mouvement avec le combat des cheminots.

Toutes les organisations s’accordent sur une mobilisation pour le 10 décembre, exceptés la CFDT et UNSA qui vont consulter leurs instances. Une décision sera prise jeudi après le retour de la consultation à FO.

FO propose de réunir l’intersyndicale le jeudi 14 novembre 2024 de 11 heures à midi. Toutes les organisations y sont favorables.


Compte-rendu à télécharger :

Non aux dispositifs « d’accompagnement »  qui s’appuient sur les évaluations

Non aux dispositifs « d’accompagnement » qui s’appuient sur les évaluations

Le « pilotage par l’évaluation » s’amplifie à travers différents dispositifs. Ces évaluations peuvent être utilisées pour mettre en place d’autres dispositifs encore plus contraignants pour les personnels…

Ainsi, dans le Pas-de-Calais, des « résidences pédagogiques » s’installent dans les écoles aux mauvais résultats. En Seine-Maritime, les équipes se voient imposer un accompagnement renforcé. Dans la Somme et dans l’Oise, une « constellation équipe PAD » est mise en place, les directeurs devenant les « pilotes » du dispositif.

Le SNUDI-FO refusent ces dispositifs : les professeurs des écoles ne sont pas « stagiaires à vie » !

Le SNUDI-FO réaffirme que les évaluations d’écoles et les évaluations nationales ne reposent sur aucune base réglementaire et par conséquent revendique l’abandon de de ces dernières ainsi que de ces dispositifs qui en découlent.


241011 Communiqué SNUDI-FO accompagnement


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