De nouvelles attaques contre les PsyEN

De nouvelles attaques contre les PsyEN

« Assises de la santé scolaire » :
de nouvelles attaques contre les PsyEN

Dans le cadre de la « grande cause » de la santé mentale, plusieurs réunions avec le ministère ont eu lieu sur la question des « assises de la santé scolaire ». La Ministre Borne a prévu de faire des annonces à ce sujet le 14 mai prochain.

Proposition de création d’un poste de « psychologue-conseiller technique en santé mentale » auprès des DASEN… Les PsyEN EDA verraient leurs missions modifiées, en mettant fin à l’autonomie relative des PsyEN : c’est une mise au pas de ces personnels.

La FNEC FP-FO n’a cessé d’indiquer que pour améliorer la santé scolaire, il fallait créer davantage de postes de PsyEN ainsi que des postes de médecins scolaires, d’infirmières scolaires et d’assistantes sociales.

Force est de constater que dans le contexte du budget de guerre imposé par le président Macron, la Ministre préfère revoir les missions des PsyEN EDA en gérant la pénurie créée depuis la mise en place du nouveau corps des PsyEN en 2017 au lieu de s’intéresser à la revalorisation des salaires et l’amélioration des conditions de travail (matériel, locaux, secteurs, remplacement, …) qui devraient être au centre des mesures du ministère.

La FNEC FP-FO ne se résout pas à cette situation inacceptable !

La FNEC FP-FO appelle les personnels à se réunir, à prendre position contre ces mesures et à rejoindre les manifestations du 1er mai.


PsyEN


Communiqué à télécharger :

Lettre intersyndicale à Mme la Ministre concernant le Budget 2026

Lettre intersyndicale à Mme la Ministre concernant le Budget 2026

A Paris, le 23 avril 2025

Madame Élisabeth Borne, Ministre d’État de l’Éducation nationale,
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche,
110 rue de Grenelle
75007 PARIS

Objet : Budget 2026

Madame la Ministre,

Dans le cadre de la construction du budget 2026, le ministre de l’Économie vient d’annoncer 40 milliards d’euros d’ efforts supplémentaires. De son côté, la porte parole du gouvernement annonce qu’entre 40 milliards et 50 milliards d’euros d’économies sont « à trouver » pour le budget 2026.

Nous avons également pris connaissance de la circulaire envoyée par le ministère de l’Économie à tous les ministères dans laquelle il est demandé « d’identifier et de présenter un niveau ambitieux de diminution des effectifs » et qui précise « toute mesure nouvelle devra être gagée intégralement par une mesure d’économie pour être admise ». Après un budget 2025, comportant des mesures synonymes de reculs sociaux et environnementaux, passé en force avec l’article 49-3, nous dénonçons fermement toute mesure qui dégraderait l’avenir du service public d’Éducation.

Notre École a toujours les classes les plus chargées d’Europe, la crise d’attractivité s’enracine et ne peut être résolue qu’avec un ensemble de mesures, dont des augmentations substantielles de rémunérations pour tous les personnels et une amélioration des conditions de travail. Les personnels sont épuisés et ont vu le sens de leur métier sans cesse remis en cause par des réformes brutales, pensées sans eux et qui dégradent leur quotidien professionnel. L’année 2024 et l’année 2025 ont montré à quel point la situation est critique dans notre secteur : en plus des éléments évoqués ci- dessus, le ministère a rogné sur les remboursements de frais de déplacement des personnels, a tenté de couper les HSE, a rogné sur le Pass Culture, comptant sur la bonne volonté des personnels pour continuer d’exercer pleinement leur mission à moindre frais.

Par ailleurs, des collègues non titulaires ont vu, brutalement, leur contrat non reconduit par certains rectorats. Il a fallu toute la pression syndicale et médiatique pour que ces rectorats fassent machine arrière. Ce manque de considération pour des personnels précaires n’est pas acceptable.

Le service public d’Éducation ne tient plus qu’à un fil : celui de la conscience professionnelle de nos collègues. Tirer sur ce fil, sans répondre aux attentes et aux urgences, à commencer par celles des rémunérations et des conditions de travail, serait une forme de cynisme irresponsable qui ne pourrait qu’aggraver davantage la crise dans l’Éducation nationale.

L’annulation des 4000 suppressions d’emplois de professeurs pour la rentrée 2025 a été un premier pas, mais le compte n’y est pas. Notre premier bilan de préparation de la rentrée 2025 montre que les fermetures de classes sont très nombreuses dans le premier degré (pas moins de 5000 selon nos chiffres). Dans le second degré, de nombreux établissements subissent des baisses de DGH, les dotations vie scolaire restent insuffisantes : tout cela ne permet pas d’améliorer de manière significative les conditions d’études des élèves, le climat scolaire et les conditions de travail des personnels. Faute de moyens suffisants, la qualité de scolarisation des élèves en situation dehandicap ne s’améliorera pas. Dans les écoles, collèges et lycées l’ensemble des personnels (professeurs, AESH, AED, Psy-EN, CPE, personnels administratifs, personnels de direction, assistantes sociales, infirmières scolaires, ITRF, médecins scolaires) voient se profiler une nouvelle rentrée dans des conditions de travail très dégradées. Les mobilisations des personnels, des parents d’élèves et des élus locaux se multiplient depuis le mois de janvier. Nos organisations syndicales soutiennent toutes ces mobilisations et contribueront à les amplifier.

Les organisations syndicales, représentatives des personnels qui font l’École au quotidien, au plus près de l’ensemble de la population du pays, refusent toute nouvelle instrumentalisation de la baisse démographique pour justifier des suppressions d’emplois (comme le préconisait le rapport de l’IGF et l’IGESR que vous aviez commandé à l’automne 2023 à Matignon). Nous refusons aussi la perspective d’une année blanche en matière de revalorisation salariale. Nous n’accepterons pas les renoncements budgétaires à améliorer les conditions de travail et de rémunération des personnels, à améliorer les conditions de scolarisation des enfants et adolescents.

Nos organisations FSU, UNSA Éducation, FNEC FP FO, CFDT EFRP, CGT Educ’action, SNALC et SUD Éducation vous demandent l’ouverture de discussions dans le cadre d’une réunion multilatérale ou d’un CSAMEN en votre présence, sur les orientations budgétaires portées par votre ministère au sein du gouvernement. Ce dialogue ne peut plus se limiter à la présentation une fois par an de la répartition académique des créations et suppressions d’emplois après l’adoption de la loi de finances initiale. Il est temps d’ouvrir la boîte noire de la préparation du budget. Les décisions budgétaires du gouvernement et du Parlement ont des conséquences pour le service public d’Éducation et pour le travail des personnels par bien d’autres aspects que la carte des emplois. Ces décisions ne peuvent donc être prises sans prendre en compte les revendications de nos organisations qui relayent ainsi les attentes et exigences des personnels. A défaut, nos organisations sont prêtes à préparer et organiser les mobilisations pour faire aboutir nos revendications pour le service public d’Éducation, la revalorisation des personnels et l’amélioration des conditions de travail des personnels et d’étude des élèves.

Veuillez recevoir, Madame la ministre, nos respectueuses salutations.

L’intersyndicale FSU, UNSA Éducation, FNEC FP-FO, CFDT EFRP, CGT Educ’action, SNALC et SUD Éducation.


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Audience au ministère de l’Education nationale  : revendications pour la rentrée scolaire 2025

Audience au ministère de l’Education nationale : revendications pour la rentrée scolaire 2025

Une délégation composée de quatre militants de la FNEC FP-FO a été reçue au ministère le jeudi 24 avril 2025. Cette audience faisait suite à une première audience reçue le 17 mars 2025 et aux deux rassemblements au ministère des 15 mars et 2 avril 2025.

Un représentant du secrétariat fédéral de la FNEC FP-FO a introduit le propos : nous sommes une délégation venue porter les revendications des personnels.

Toutes les organisations syndicales pointent le manque de postes et revendiquent les créations nécessaires, notamment de remplaçants : les collègues sont épuisés, il y en a de plus en plus en burn-out, en arrêt maladie…

Les questions de l’inclusion scolaire, des écoles à IPS faible non classées en REP ou REP+, du manque de médecins scolaires, infirmières, RASED, AESH, des décharges de direction (sur Paris)… ont été évoquées, sans recevoir de réelles réponses du Ministère.

La FNEC FP-FO s’est indignée que la Ministre se soit excusée à la dernière minute : son absence constitue une nouvelle marque de mépris inacceptable.

Dans ce contexte, la journée internationale des revendications des travailleurs prend une place particulière. La FNEC FP-FO invite les personnels à manifester massivement le 1er mai.


Audience MEN


Compte-rendu à télécharger :

Rendez l’argent à l’Ecole publique !

Rendez l’argent à l’Ecole publique !

L’Etat protège l’institution catholique…

Depuis février 2025 et les mensonges de François Bayrou, les témoignages mettant en cause l’enseignement catholique se multiplient : violences physiques, agressions sexuelles, comportements racistes et homophobes de la part de personnels ! 

Notre Vème République continue, toujours et encore,  de verser 12 à 15 milliards d’euros d’argent public tous les ans aux établissements privés sous contrat en violation totale du principe de Laïcité.

Ainsi la loi Debré continue de détourner les fonds dont l’enseignement public a besoin dans tous les départements, là où aujourd’hui les personnels et les parents d’élèves refusent les fermetures de classes, produits du budget Bayrou.

L’Etat continue de protéger l’institution catholique !

Comme le dit notre syndicat national de corps d’inspection FO (le SNCI-FO) : « Il y a un risque que d’importants moyens publics soient consacrés à contrôler l’école privée, pour contribuer à son attractivité ». Plus que jamais le respect de la Loi de 1905 pose la nécessité de l’abrogation de la loi Debré.

Que les sommes astronomiques reçues par les établissements privés soient immédiatement restituées au budget de l’Etat pour financer l’Ecole publique étranglée par les suppressions de postes !


BETHARRAM FNEC FP-FO


Communiqué à télécharger :

Non à la fusion  des différents types de remplaçants !

Non à la fusion des différents types de remplaçants !

Non à la fusion des différents types de remplaçants !
Création des postes nécessaires !

Département après département, les IA-DASEN annoncent la fusion des différents types de remplaçants et leur affectation au sein d’une zone unique de remplacement départementale. Ainsi disparaissent les fonctions de ZIL, de brigade REP+, de brigade formation…

Ces réorganisations ne pourront que dégrader les conditions de travail de tous : enseignants remplaçants, adjoints ou directeurs et personnels administratifs.

En particulier, la suppression de brigades formation et de brigades REP+ fait peser de lourdes menaces sur la formation des personnels ou sur les 18 demi-journées de décharge d’enseignement en REP+.

Selon les IA-DASEN, ces « mesures ministérielles » permettraient d’améliorer l’efficacité du remplacement à l’aide d’un nouveau logiciel, « ARIA+ ». Quelle hypocrisie ! Pour les IA-DASEN, il est alors impossible de créer les postes de remplaçants à hauteur des besoins !

Le SNUDI-FO invite les personnels, et notamment les remplaçants (Spécial Titulaires Remplaçants du SNUDI-FO), à participer aux prochaines réunions syndicales organisées par ses syndicats départementaux de manière à discuter des moyens les plus efficaces de faire valoir leurs revendications.

Le SNUDI-FO appelle tous les personnels à être présents aux manifestations et rassemblements organisés le 1er mai, journée internationale pour la paix et pour la défense des revendications des travailleurs !

Non à la guerre !
Non à l’économie de guerre !
Satisfaction de nos revendications !


250423 Communiqué SNUDI-FO remplaçants


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