Un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail départemental (CHSCTD) extraordinaire sur la situation sanitaire s’est tenu mardi 16 févier 2021 après-midi en hybride (visioconférence et présentiel). La FNEC-FP FO 02 (SNUDI-FO 02) était représentée par Aurélie Clin, Fabrice Huraux, et Elodie Jonneaux.
Présents :
Administration :
M. Sébille (DASEN), M. Bouvet (Secrétaire Général), Mme Guélou (Conseillère de prévention départementale), M. Fargues (DIPRED).
Organisations syndicales :
FNEC-FP FO 02 : Aurélie Clin, Fabrice Huraux, Elodie Jonneaux / FSU : 5 / SE-UNSA : 2
Déclaration liminaire de la FNEC FP-FO 02 à retrouver à la fin de l’article ou en cliquant ICI.
Déclaration liminaire de la FSU.
Compte rendu :
Le DASEN fait le point sur les chiffres dans le département.
Depuis le 1er septembre 2020 :
– 3132 élèves cas contact
– 66 personnels hors EN cas contact
– 336 personnels EN cas contact
– 1505 élèves positifs
– 70 personnels hors EN positifs
– 332 personnels EN positifs.
Evolution du nombre de cas positifs (élèves et personnels confondus) :
– du 04 au 10 janvier : 58
– du 11 au 17 janvier : 116
– du 18 au 24 : 157
– du 25 au 31 : 182
– du 1er au 7 février : 163
– du 8 au 14 février : 97
Le taux d’incidence dans le département se situe entre 240 et 260 cas pour 100000 habitants depuis 2 ou 3 semaines. Le taux de contamination est lui autour de 1. L’évolution est variable selon les territoires du département (en baisse dans le soissonnais et sur le secteur de Château-Thierry, en forte croissance dans le chaunois). On est sur un plateau élevé mais stable selon les chiffres donnés par le préfet et l’ARS.
Les tests antigéniques sont déployés dans les établissements :
– selon un planning prévu à l’avance,
– quand il y a des besoins qui émergent sur un territoire précis (choix en lien avec l’ARS).
En moyenne, environ 50 % du public se fait tester (élèves et personnels confondus).
Le taux de positivité est de 0,5%. Sur 1508 tests effectués, 8 cas positifs ont été détectés (7 adultes et un élève), tous dans les 15 derniers jours. Il n’y a eu aucun retour pour savoir s’il s’agissait d’un variant.
Les tests sur les élèves ont commencé « mi/fin janvier » au lycée de Château-Thierry puis dans les collèges de la Fère, Bohain et Tergnier. Il n’y a pas eu d’élèves de primaire testés.
Les établissements sont choisis dans les territoires où le taux d’incidence est élevé.
Le planning de test pour la semaine de la rentrée n’est pas encore établi.
Sur l’arrivée des tests salivaires le DASEN n’a pas plus d’informations que celles entendues dans les médias.
Concernant une vaccination des personnels, le DASEN ne peut répondre. Il faut se fier au cadre national qui pour l’instant priorise les plus de 75 ans et les soignants.
Il est fait remarquer au DASEN que selon le protocole en maternelle, une classe est censée être en éviction si un cas positif mais dans les faits les médecins ne font pas tester les petits, donc aucune éviction ou presque.
Le DASEN rappelle que c’est à l’appréciation du médecin.
Le périscolaire de Chauny a été fermé mais pas dans les communes limitrophes. Pourquoi ?
Pour le DASEN c’est une décision du préfet qu’il ne lui appartient pas de commenter. Néanmoins le Conseil d’Etat retoque les arrêtés trop globaux, c’est surement pourquoi le préfet a pris un arrêté très localisé.
Le problème des enseignants à qui on demande de prendre en charge des missions qui ne sont pas les leurs (cantine, ménage) est évoqué.
Le DASEN souligne qu’il s’agit de quelques cas isolés, notamment quand tout le personnel de cantine est cas contact (collèges de Guise et de Villers). Il n’y a pas de remontées particulières pour les écoles. Il est fait remarquer au DASEN que, c’est surement parce que les PE savent que les mairies sont coincées et qu’une fiche SST ne pourrait rien changer et que ce n’est pas à la marge dans les établissements où la politique du « une classe = une salle » est appliquée. Les professeurs doivent forcément nettoyer leur poste de travail après leur passage.
Point sur les masques :
14 académies, dont la nôtre, vont être à nouveau livrées en masques puisque les masques Noyoco posent des problèmes d’utilisation. Il reste des masques DIM à rendre.
Nous serons livrés en masques Boldoduc (en tissu, utilisables 51 fois), vraisemblablement au retour des congés.
Les masques inclusifs sont toujours réservés pour les enseignants ayant des élèves à troubles particuliers.
Pour les personnels vulnérables, les établissements et circonscriptions ont été réapprovisionnés en masques chirurgicaux. Il faut faire remonter si jamais il y avait des difficultés.
Comment reconnaître un masque filtrant à plus de 90 % quand les élèves se présentent à l’école avec un masque tissu ?
Le DASEN reconnait qu’il n’y a pas de réponse parfaite. On sait que les masques fait-maison c’est non. Il faut discuter avec les familles et leur faire comprendre que certains masques protègent plus mais sans que cela soit angoissant.
Les masques pédiatriques vont commencer à manquer dans les écoles. Comment faire ?
Le Secrétaire Général, Mr Bouvet, indique qu’il n’y aura pas de réassort, l’acquisition doit être faite par les parents.
Que faire quand des masques se cassent, par exemple ? Il faut bien des masques à donner aux élèves dans ce cas là.
Le DASEN fera remonter la question.
La FNEC FP-FO revendique toujours la fourniture de masque FFP2, les seuls reconnus par le code du travail et qui protègent les personnels.
Point sur les ASA :
Mr Bouvet confirme que les consignes n’ont pas changé, les collègues concernés n’ont pas à demander un arrêt maladie.
Il y a une légère hausse du nombre d’ASA, due à des collègues enceintes qui entrent dans leur 3e trimestre et qui deviennent donc vulnérables.
La DSDEN va essayer de recruter un 5e enseignant contractuel (pour l’instant il y en avait 4, mais le budget pour 5).
Il est fait état de la perte de lien social pour les PE qui sont seuls en récréation, qui n’ont plus repas en commun et qui doivent assurer une surveillance constante sans pause.
Le DASEN rappelle que c’est le cadre du protocole et remercie les enseignants de tout faire pour éviter les contaminations.
L’épuisement total des directeurs d’école, et notamment de ceux dont les décharges sautent (moins de 4 classes) est évoqué.
Pour le DASEN, il peut arriver que certaines décharges sautent par manque de remplaçants mais un planning a été mis en place pour que ces directeurs puissent bénéficier de leurs jours de décharge.
Seule la FAQ du 12 via la newsletter de l’Académie a été transmise, pas les autres ?
Le DASEN reconnait une défaillance dans l’information sur la mise à jour de la foire aux questions
Point sur l’état du remplacement :
Début janvier nous étions sur un taux de remplacement de 92/93 %. Depuis cela a dû chuter de 2 ou 3 points. Les chiffres étant consolidés par période, nous le serons au début des congés.
Déclaration Liminaire à télécharger :