par SNUDI-FO 02 | dimanche 15 décembre 2024 | Direction
Ce groupe de travail, présidé par Mme Albaric-Delpech (DASEN), a réuni des directeurs d’écoles de toutes les circonscriptions du département (tailles et configurations d’écoles variées) dont Pauline Declerck, représentante du SNUDI-FO de l’Aisne, en présence de M. Vaas (IEN-A), Mmes Ben Hamou, Coquelle et Rezzouki (référents départementales pour les directeurs d’école), Mme Lacout (CP Adjointe à l’IEN-A), Mme Locko (référente départementale pour le harcèlement chargée du 1er degré).
Point d’actualité
Mme la DASEN note le rôle de plus en plus important des directeurs d’école, notamment concernant le pilotage pédagogique, mais également dans la lutte contre le harcèlement scolaire et la gestion de la conflictualité, en constante augmentation.
Procédure en cas d’actes de violence à l’école :
Mme la DASEN rappelle qu’en cas de violence, le directeur doit :
– Appeler l’IEN pour l’informer
– Rédiger un fait d’établissement (anonyme et synthétique)
– Si besoin, transmettre les informations complémentaires à l’IEN
– Chaque enseignant, individuellement, peut rédiger une fiche SST s’il en ressent le besoin.
M. l’IEN-A rappelle que parallèlement à la rédaction d’une fiche SST (qui est assez synthétique), il est important que l’IEN soit informé des situations problématiques/ de violence au sein des écoles.
M. l’IEN-A rappelle l’importance de rester factuel dans ces écrits.
En cas de fait d’établissement de niveau 2 ou supérieur, un référent directeur départemental rappelle le directeur de l’école.
Pauline Declerck (SNUDI-FO 02) est intervenue pour demander la création de fiches résumant les procédures à respecter par les directeurs en cas d’actes de violence ou en cas de harcèlement, afin d’être plus efficaces dans l’urgence.
M. l’IEN-A confirme l’intérêt pour les directeurs de disposer de fiches réflexes. Il indique que le groupe Blanchet est en capacité de formuler ce type de proposition, qui seront ensuite validées ou non par l’autorité hiérarchique.
Evaluation des directeurs
M. l’IEN-A rappelle que l’évaluation des directeurs doit avoir lieu au plus tard après 3 ans d’exercices dans la fonction puis tous les 5 ans. En cas de rendez-vous de carrière (PPCR) prévu dans l’année, l’évaluation de direction est reportée à l’année suivante.
Pauline Declerck (SNUDI-FO 02) est intervenue pour indiquer que le calcul des pourcentages de réussite aux évaluations nationales, demandé dans le document préparatoire à l’entretien d’évaluation, demande plusieurs manipulations dans excel et est extrêmement chronophage. Si ces pourcentages de réussite représentent un outil incontournable, il est incompréhensible qu’ils ne soient pas fournis aux directeurs en même temps que les résultats.
Mme la DASEN a pris note de cette absence de données et assure que les services vont s’en occuper.
M. l’IEN-A rappelle qu’en cours d’année, certaines données seront disponibles dans archipel.
Lutte contre le harcèlement
Mme Amandine Locko est nommée référente départementale pour le harcèlement en charge du 1er degré. Elle traite directement tous les faits établissements concernant les problématiques de harcèlement. Sans se substituer aux référents harcèlement de circonscription, Mme Locko peut également intervenir dans les écoles, en appui pendant la crise, pour accompagner les équipes.
Une fiche de protocole à respecter en cas de problématique de harcèlement (rappelant les différentes étapes et intervenants) est présentée au Groupe Blanchet.
Plan de formation
Le plan de formation est présenté.
M. l’IEN-A assure qu’une attention sera portée aux titulaires remplaçants, qui sont souvent « oubliés » des plans maths/français/maternelle.
Une attention est demandée concernant les directeurs de 1 à 3 classes, qui ne bénéficient que d’une journée de décharge de direction mensuelle : lorsqu’une formation est placée sur la journée de décharge de direction prévue, il est demandé que cette journée de décharge soit reprogrammée rapidement pour ne pas pénaliser le travail de direction.
Questions diverses
Pacte : Une directrice remonte que sur certaines circonscriptions, les directeurs n’ont pas le droit de prendre des parts de pacte « fondamentaux » au prétexte qu’ils ne font pas d’APC. M. l’IEN-A rappelle que chaque IEN arbitre la répartition des parts de pacte sur sa circonscription.
Services civiques : des signatures de contrats sont en cours. En raison de restrictions budgétaires, certaines demandes seront refusées.
Absences d’AESH : Une directrice demande si, en cas d’absence d’une AESH accompagnant un élève qui a absolument besoin d’un accompagnement, il est possible de demander à la famille de garder l’enfant au domicile. M. l’IEN-A conseille de contacter le PIAL pour toutes les absences anticipables et rappelle que la scolarisation étant un droit, laisser l’enfant à domicile ne peut pas être la solution.
Le prochain groupe Blanchet devrait se dérouler le 7 mars 2025.
Le SNUDI-FO continuera à porter ses revendications :
– Abrogation de la loi Rilhac ! Non au transfert de compétences des IEN vers les directeurs !
– Augmentation des quotités de décharge pour toutes les écoles ! Pas d’école sans décharge hebdomadaire !
– Recrutement massif et immédiat de personnels sous statut pour permettre ces augmentations !
– Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous les directeurs !
par SNUDI-FO | vendredi 13 septembre 2024 | Personnels
La situation s’aggrave encore en cette rentrée !
24 000 élèves allaient être accueillis dans des établissements ordinaires faute de places dans les établissements sociaux et médico-sociaux, dixit Mme Belloubet…
Et partout les AESH manquent !
Les notifications de la MDPH sont souvent non respectées.
Avec les PAS, l’Education nationale prendrait la main légalement et officiellement sur la mise en œuvre des notifications MDPH…
Le SNUDI-FO n’accepte ni ces remises en cause des droits des élèves en situation de handicap ou à besoins particuliers ni cette dégradation continue des conditions de travail des personnels, enseignants comme AESH.
240913 Communiqué SNUDI-FO inclusion AESH
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO | vendredi 6 septembre 2024 | Direction
Dans le cadre des textes d’application de la loi Rilhac, les directeurs d’école seront dorénavant évalués au plus tard après trois ans d’exercice dans leurs fonctions puis au moins une fois tous les cinq ans, hors temps scolaire, par l’Inspecteur de l’éducation nationale de la circonscription dont ils dépendent.
Entretien portant sur la mission spécifique de directeur d’école et sur ses conditions d’exercice, cette évaluation qui ne peut avoir lieu la même année que les rendez-vous de carrière fera l’objet d’un compte-rendu écrit.
Les directeurs seraient donc évalués par écrit, à l’aide d’un formulaire spécifique, sur leurs compétences… des directeurs « contremaîtres dociles » chargés de mettre en œuvre les contre-réformes, placés sur des sièges éjectables !
Le SNUDI-FO réaffirme son exigence d’abrogation de la loi Rilhac et de ses textes d’application, en particulier ceux concernant l’évaluation des directeurs.
240906 Communiqué SNUDI-FO évaluation directeurs
Communiqué à télécharger :
par SNUDI-FO | vendredi 6 septembre 2024 | Conseillers Péda
Non à l’inflation des tâches, des missions ! Oui à une réévaluation indiciaire à la hauteur !
Les CPC ne sont pas épargnés par la feuille de route de déréglementation des gouvernements Macron.
Les CPC n’échappent pas à la cure d’austérité et à la volonté d’élargir leurs missions !
Si les IEN vivent une inflation des tâches administratives et d’évaluation,
ce n’est pas aux CPC d’en subir les conséquences.
Le SNUDI-FO exige des lettres de mission claires, élaborées avec leur éclairage et non soumises à une inflation tout au long de l’année.
Le SNUDI-FO invite les personnels, et en particulier les conseillers pédagogiques à se réunir pour faire valoir leurs revendications !
240906 Communiqué SNUDI-FO conseillers pédagogiques
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | samedi 6 juillet 2024 | AESH
La loi du 27 mai 2024 modifie deux articles du code de l’Education :
– Article L211-8 : « L’Etat a la charge : 8° De la rémunération du personnel affecté à l’accompagnement des élèves en situation de handicap durant le temps scolaire et le temps de pause méridienne. »
– Article L917-1 : « Les accompagnants des élèves en situation de handicap sont rémunérés par l’Etat durant le temps scolaire et le temps de pause méridienne. »
Cette loi ne modifie pas les missions des AESH, elle met à la charge de l’Etat (donc l’employeur principal) la rémunération du temps méridien. Si l’aide à la prise de repas est bien prévue par la circulaire n° 2017-084, pour autant, les AESH ne deviennent pas des gardiennes de cantine corvéables de 12h à 14h. L’accompagnement durant la pause méridienne ne doit se faire qu’au regard d’une notification, comme précédemment. Elle ne modifie pas non plus le statut de la pause méridienne qui n’est pas du temps de travail si l’AESH n’accompagne pas un élève.
Deux cas de figure se posent :
– l’AESH accompagnait déjà un élève (clause dans le contrat), dans ce cas, rien ne change, elle sera rémunérée par le rectorat, la Dsden… ;
– l’accompagnement n’est pas prévu au contrat et il est proposé à l’AESH de le prendre en charge. Dans ce cas, soit il y a une augmentation de la quotité horaire, soit un maintien de la quotité avec une réduction de l’accompagnement en classe. Ici, il y a modification d’une clause substantielle du contrat, puisqu’une mission est ajoutée avec potentiellement une modification du temps de travail. Le contrat fera donc l’objet d’un avenant.
Pendant cette période d’affectations des AESH et de préparation de la rentrée, il est important de vérifier que ces modifications soient faites dans les règles et qu’elles ne soient pas imposées sans aucune discussion.
En cas de refus, c’est une procédure de licenciement qui doit se mettre en place : un refus d’une modification substantielle ne vaut pas démission.
Cependant, si des collègues AESH ne veulent pas de ce temps supplémentaire, bien loin de leurs revendications, et parce que cette pause méridienne est nécessaire tant les conditions de travail sont dégradées, d’autres AESH souhaitent peut-être augmenter leur quotité de travail et peuvent effectuer cet accompagnement des élèves en situation de handicap sur la pause méridienne.
Pour rappel, le personnel AESH qui accompagnera l’élève en situation de handicap sur la pause du midi doit bénéficier obligatoirement d’une pause d’au moins 20 minutes (avant ou après ce temps du midi), et surtout, cette pause est comprise dans le temps d’accompagnement.
Pour la FNEC FP-FO, cette pause doit être suffisamment longue pour permettre à l’AESH de déjeuner sans pression et de souffler comme elle le ferait si elle n’accompagnait pas d’élève.