Le ministère a réuni les organisations syndicales le 15 juillet pour exposer les modalités concrètes de la proposition de loi « Rilhac » sur la direction d’école et proposer leur « agenda social » sur ce dossier.
La FNEC FP-FO a rappelé en préambule que les enseignants n’étaient pas demandeurs d’une loi sur la direction d’école…
Le même gouvernement qui refuse de fournir le dépistage des personnels et des élèves, qui a imposé le télétravail sans respect d’aucune disposition réglementaire, a privé de quatre mois de cours plus de douze millions d’élèves, a imposé le contrôle continu pour le baccalauréat, a imposé un protocole sanitaire n’ayant de sanitaire que le nom, épuisant les personnels, dénaturant leurs missions, territorialisant l’école, s’apprête à accélérer les coups pour la rentrée 2020.
Pour tous les gouvernements successifs, il faut se débarrasser des PSY-EN, ex-COP et ex-psychologues scolaires. Pourtant ils ont montré toute leur efficacité et la nécessité d’un maillage territorial fort.
La Cour des Comptes souhaite les détacher vers les Agences Régionales de Santé. Elle envisage une augmentation de leur temps de travail, fondé sur les 1607 heures…
Le 30 juin, le comité national de suivi de l’école inclusive s’est tenu, présidé par le ministre Blanquer et la secrétaire d’Etat au handicap, Sophie Cluzel. Aucune organisation syndicale n’a été invitée. Et pour cause, loin de répondre aux revendications, les annonces du ministre aboutiraient à l’aggravation des conditions de travail pour tous les personnels.
La FNEC FP-FO en demande le respect des notifications MDPH et demande au ministère de donner des consignes aux académies pour que les souhaits des AESH soient respectés, dans leur volonté de suivre le même élève tout au long de sa scolarité.
La FNEC FP-FO demande l’abandon des PIAL et intervient à tous les niveaux pour défendre les droits des personnels.
La FNEC FP-FO demande un vrai statut pour les 84 000 AESH dont l’effectif est un des plus importants du ministère de l’Education nationale.
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Le « comité de suivi des INSPÉ » avait été inauguré en grande pompe par les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation le 30 janvier. Il s’agissait de suivre la réforme des INSPÉ donc aussi des concours.
La FNEC-FP FO y avait exprimé son opposition à la réforme de la formation des enseignants et demandé son retrait, rappelant notamment que les inscriptions aux CAPES, toutes disciplines confondues, ont baissé de 7,8 % entre 2019 et 2020 et de 15% depuis 2016.
Depuis, ce comité n’avait plus été réuni. Lors de la réunion de ce jour, les représentants du ministère comme les pilotes du « comité », bien loin de tenir compte des oppositions très larges aux réformes des concours d’enseignement et des INSPÉ, ont confirmé que le ministère gardait le cap de ces réformes destructrices.
La FNEC-FP FO ne s’associera pas à la mise en œuvre de la réforme.