Concours 2020 version Covid 19 : crash test ?

Concours 2020 version Covid 19 : crash test ?

Le Président de la République a annoncé le 16 mars que «toutes les réformes en cours seraient suspendues, à commencer par la réforme des retraites». Mais si l’on en juge par ce qu’annoncent les ministres, les réformes «suspendues» sont toujours bien présentes : E3C et réforme du baccalauréat, LPPR dans l’enseignement supérieur et la recherche… et aussi réforme des concours d’enseignement et de la formation des enseignants.


Communiqué FNEC concours

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Concours 2020 version Covid 19 : crash test ?

Le bilan Blanquer : – 10% de places au concours en deux ans !

Alors que le gouvernement tente de faire passer en force sa réforme des retraites en utilisant le 49-3, l’arrêté fixant le nombre de postes au concours de recrutement de professeur des écoles est paru au Journal Officiel du 11 mars.

9515 postes sont proposés au concours externe contre 9636 en 2019 et 10526 en 2018 : – 1011 postes en deux ans soit une baisse de près de 10% !

Et quand le nombre de postes au concours ne diminue pas, il reste très insuffisant. C’est le cas du concours PsyEN avec 125 postes proposés, (comme l’an dernier), ne permettant pas de compenser les départs en retraite des PsyEN ni même de créer des postes supplémentaires dans les RASED où, déjà, de nombreux postes sont vacants.

Voilà le bilan du ministre Blanquer depuis sa nomination.


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Réforme à marche forcée des concours : contractualisation pour les nouveaux entrants destruction du statut pour tous !

Réforme à marche forcée des concours : contractualisation pour les nouveaux entrants destruction du statut pour tous !

La réforme dite de la formation des enseignants continue d’avancer à marche forcée. Si le ministre Blanquer concède que les maquettes de M1 puissent être rectifiées jusqu’en septembre 2021, il confirme, avec la ministre Vidal, lors de l’inauguration en grande pompe le 30 janvier du «comité de suivi INSPE» une modification radicale des concours.


Commniqué FNEC FP-FO - 20 02 04 Réforme des concours

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Réforme à marche forcée des concours : contractualisation pour les nouveaux entrants destruction du statut pour tous !

Le SNUDI-FO s’adresse au ministre pour l’ouverture de la liste complémentaire

Une situation de « sous nombre » y compris dans les départements et des académies entraîne une multiplication de postes vacants dès la rentrée 2019 de manière généralisée dans les départements. Les DASEN sollicités par les personnels et nos représentants indiquent ne pas pouvoir recourir à la liste complémentaire du CRPE et recrutent massivement des contractuels comme à Paris, dans les Yvelines, l’Eure, la Seine St Denis, l’ensemble des départements de l’académie
de Dijon, la Haute-Garonne…

Les informations dont nous disposons laissent craindre un recours aux contractuels à hauteur de plusieurs milliers contre à peine 300 il y a encore 3 ans. Ce qui serait une situation historiquement nouvelle et inacceptable.

La « priorité au 1er degré » annoncée n’est pas compatible avec ce processus de recrutement de contractuels qui installerait la précarisation dans le premier degré (comme c’est déjà le cas dans le second degré) alors même qu’un millier de postes budgétés n’a pas été pourvu au cours des deux dernières années du fait de la non validation de stagiaires.


Courrier adressé au Ministre :

Objet : Recours à la Liste complémentaire pour la rentrée 2019

Monsieur le Ministre,

Les conditions dans lesquelles se prépare la prochaine rentrée scolaire alarment nos collèges.

La situation déjà très dégradée dans les écoles où s’ajouteraient les annonces du président de la République pour que « les classes de grande section de maternelle, de CP et de CE1 ne dépassent jamais 24 élèves » et le dédoublement des GS CP en éducation prioritaire nécessite d’attribuer des postes aux écoles. La limite de 24 élèves par classe est une urgence dans toutes les écoles, de la petite section au CM2, en éducation prioritaire comme en zone ordinaire.

Pour faire face à cette situation, nous avons demandé à votre représentante le 24 mai en audience que la Liste complémentaire du CRPE soit ouverte comme le prévoit l’article 20 de la loi 84-16 du 11 janvier 1984. Faute de ces moyens suffisants, la mise en place des CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire avait eu pour conséquence une augmentation des effectifs dans toutes les autres classes et une diminution des brigades de remplaçants des PDMQDC.
Vous comprendrez qu’une telle situation ne peut se reproduire.

Il n’est pas envisageable que cette situation conduise à l’inacceptable recours à des enseignants contractuels ou encore à un redéploiement de postes. Elle nécessite une dotation en postes conséquente et le recours à la liste complémentaire de la session actuelle du CRPE pour les pourvoir dès la rentrée 2019. D’autant plus que le concours de professeur des écoles 2019 prévoit 1055 places de moins que celui de l’année dernière.

Monsieur le Ministre, il y a donc urgence à permettre dès à présent que soit abondée la liste complémentaire du CRPE conformément à l’article 3 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 qui impose : « Sauf dérogation prévue par une disposition législative, les emplois civils permanents de l’État (…) sont, à l’exception de ceux réservés aux magistrats de l’ordre judiciaire et aux fonctionnaires des assemblées parlementaires, occupés soit par des fonctionnaires régis par le présent titre (…)».

Cette nécessité ne peut être dissociée de la possibilité pour les contractuels déjà en poste d’avoir un statut de fonctionnaire stagiaire.

Nous souhaiterions être reçus afin de pouvoir échanger sur ce problème qui s’accentue d’année en année.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, en notre parfaite considération.

Norbert TRICHARD
Secrétaire général

Réforme à marche forcée des concours : contractualisation pour les nouveaux entrants destruction du statut pour tous !

Préprofessionalisation et loi Blanquer : la précarité comme horizon

L’article 14 du projet de loi Blanquer « École de la Confiance » prévoit un dispositif de pré-professionnalisation des AED. Cette pré-professionnalisation s’étend sur trois ans : de la 2e année de licence au M1.
Pour y prétendre, l’AED doit satisfaire la condition de préparer un master des métiers de l’enseignement (MEEF). Pour 312 h de service sur 39 semaines, soit une moyenne de 8h hebdomadaires, et pour un salaire allant de 862 € brut (la première année) à 1 210 € brut la troisième année, l’AED apprendrait le métier par la voie de l’apprentissage.


Préprofessionalisation et loi Blanquer

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Réforme à marche forcée des concours : contractualisation pour les nouveaux entrants destruction du statut pour tous !

Le projet de loi Blanquer n’épargne personne ! Après la maternelle, après les directeurs, maintenant les postes !

Le ministre peut bien multiplier les déclarations, les faits sont les faits. Alors que l’article 4 du projet de loi école de la confiance menace l’existence de la maternelle, alors que l’article 6 du même projet de loi menace les directeurs d’école, le JO du 6 avril annonce la suppression de 1 055 postes de PE au concours 2019 de recrutement des PE.


11-04-2019 - concours PE

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