par SNUDI-FO | mercredi 26 septembre 2018 | Défense de l'école
Manifestations
SAINT-QUENTIN : place du 8 octobre – 16h30
SOISSONS : devant l’hôpital – 14h00
VERVINS : sous-préfecture – 17h00
déclaration d’intention de faire grève
MOBILISATION INTERPROFESSIONNELLE LE 9 OCTOBRE
à l’appel des confédérations FORCE OUVRIÈRE et CGT, de SOLIDAIRES, FSU
et des organisations étudiantes et lycéennes UNEF, UNL
Le gouvernement affiche son intention d’en finir avec toutes les conquêtes sociales : services publics et statut des fonctionnaires, retraites, santé, sécurité sociale…
Dans la fonction publique, pour les enseignants du 1er degré notamment, cela se traduit par :
Le manque de postes indispensables dans le 1er degré, aggravé par le dispositif CP100% réussite, s’ajoute aux milliers de classes et de postes dans le 2nd degré et chez les personnels administratifs que le ministre Blanquer veut supprimer.
Une généralisation du recours systématique à des personnels contractuels sans réels droits en lieu et place du recrutement de fonctionnaires avec des garanties statutaires.
L’évaluation des personnels aussi injuste qu’arbitraire découlant de la mise en oeuvre du Parcours Professionnel Carrières et Rémunérations (PPCR). Cela aboutit à dégrader les conditions de travail des enseignants et à ralentir le déroulement de carrière d’une grande majorité. Dans le même temps, nos salaires et traitements baissent du fait du blocage de la valeur du point d’indice, alors que les cotisations retraite et la CSG ne cessent d’augmenter La territorialisation/destruction de l’Éducation nationale qui aboutit à développer l’autonomie des écoles et établissements placés sous la coupe des collectivités territoriales (mairies, com com…) et à placer les enseignants en situation de dépendance devant les élus municipaux.
Des directives ministérielles en dehors de tout cadre réglementaire (évaluations CP/CE1, Animations pédagogiques…) pour livrer les PE aux desiderata locaux.
Et pour couronner le tout, le gouvernement veut détruire nos retraites par répartition.Avec son projet de retraite universelle par point le gouvernement veut remettre en cause le code des pensions civiles et militaires, c’est-à-dire le calcul actuel sur la base de 75 % des salaires perçus les 6 derniers mois.
Revendiquer, résister, reconquérir
Le SNUDI-FO appelle les personnels du 1er degré, à se mobiliser le 9 octobre avec les autres personnels de l’Éducation nationale, avec les autres fonctionnaires, avec les autres salariés :
Pour la défense de nos statuts et du statut général de la Fonction publique
Pour l’abandon du projet d’un régime universel de retraites par point, pour le maintien du Code des Pensions civiles et militaires.
Pour l‘augmentation générale des salaires
Pour la défense de l’École et du service public républicain contre la territorialisation
Le 9 octobre, nous serons mobilisés avec les autres salariés « pour construire une mobilisation interprofessionnelle d’envergure permettant de contrer collectivement les attaques et destructions » – (CE confédérale FO)
Afin d’assurer la réussite de la mobilisation, Le SNUDI-FO s’est adressé aux autres syndicats du 1er degré qui appellent à la grève, SNUipp FSU, CGT Educ’action, SUD Éducation, pour leur proposer de lancer un appel commun à la grève.
A télécharger :
par SNUDI-FO | vendredi 21 septembre 2018 | Métier
Voici le courrier commun signé par le SNUDI-FO, SUD et la CGT adressé au Ministre pour lui demander la suspension des évaluations CP et CE1.
Le SNUIPP n’a pas souhaité se joindre à nous…
» Monsieur le Ministre,
La mise en œuvre des évaluations nationale en CP et en CE1 en cette rentrée soulève un émoi considérable chez nos collègues du fait de leur caractère particulier.
Nous ne pouvons accepter que soit engagée une culture de l’évaluation qui plus est autoritaire.
Ces évaluations nationales ne répondent pas ni aux besoins des élèves, ni à une évaluation efficiente des élèves, ni à la prise en compte de la nécessaire relation enseignants/élèves, ni au respect de la liberté pédagogique de nos collègues.
Elles renvoient les enseignants à une simple fonction administrative d’exécution qui n’est pas acceptable.
Nous avions, lors des évaluations précédentes en 2017, été entendus tardivement notamment sur la liberté d’exploitation laissée aux équipes.
Nous souhaitons rappeler que dans la Fonction publique, toute mesure nécessite une déclinaison réglementaire d’application en l’absence de laquelle les agents ne peuvent être inquiétés et-ou soumis aux pressions hiérarchiques.
Vous comprendrez, dans cette situation, que ces évaluations ne sauraient être mises en œuvre.
Par conséquent nous vous demandons de les suspendre.
Nos organisations syndicales soutiennent et accompagneront les personnels qui refuseront de mettre en œuvre ces évaluations ou ne feront pas remonter les résultats.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Monsieur le Ministre, mes respectueuses salutations.
Montreuil, le 20 septembre 2018
Norbert Trichard
Secrétaire général SNUDI-FO
Fatna SEGHROUCHNI
Co-secrétaire générale
Fédération Sud-Education
Jérôme SINOT
Secrétaire national CGT
en charge du 1er degré
à J.M. Blanquer
Ministre de l’Education nationale
et de l’Enseignement supérieur »
A télécharger :
par SNUDI-FO | vendredi 21 septembre 2018 | Défense de l'école
Le ministre Blanquer annonce, une nouvelle fois par simple voie de presse, la suppression de 2600 postes dans l’Education nationale.
Les postes des uns sont les droits des autres
Au nom de la priorité affichée par le gouvernement au primaire le ministre précise que les suppressions de postes ne concernent que le secondaire et les administratifs.
Le SNUDI-FO rappelle que 400 personnels administratifs en moins dans les IA, les Rectorat, les circonscriptions sont autant de personnels en moins pour assurer les opérations de gestion des droits statutaires des PE : promotion, affectation, traitement, la gestion des remplacements.
Ces postes sont les moyens qui garantissent à chaque PE le respect de ses droits en matière de mutation, d’affectation, de versement des traitements, des indemnités et des promotions en temps et en heure.
Oui les postes de nos collègues administratifs sont la garantie du respect des droits statutaires et réglementaires des PE.
Ainsi dans le même temps le ministre annonce dans un GT une modification en profondeur des règles d’affectation des PE « pour alléger des opérations » qui « prendraient trop de temps et de personnel ». Ainsi le ministre s’apprête à remettre en cause les règles de mutations définies dans chaque département pour y substituer l’arbitraire comme cela vient d’être instaurer avec l’évaluation des enseignants.
Les postes statutaires manquent dans les écoles,
les PE se mobilisent
Dans le 1er degré comme ailleurs la politique de réduction des dépenses publiques, dont la traduction actuelle est CAP-2022, s’applique dans les écoles. Le manque de postes indispensables dans le 1er degré : remplaçants, spécialisés, RASED, effectifs de classes trop élevés… est patent.
1900 postes annoncés suffiront à peine à compenser les CP et CE1 dédoublés en REP et REP+, alors que le dispositif CP 100% réussite de l’an dernier a aspiré nombre de postes de remplaçants qui font défaut en période de maladie.
Les CUI-aide administrative pourtant essentiel à l’accomplissement des tâches des directeurs d’école sont licenciés par milliers, les AESH manquent et les PE attendent parfois plusieurs mois avant d’obtenir un AESH que la MDPH a pourtant notifié comme étant indispensable à une inclusion.
Depuis la rentrée dans nombre de départements, délégations, rassemblements et manifestations se sont multipliés pour obtenir des ouvertures de classe.
Le ministre embauche plus de 3000 contractuels
Il doit ouvrir la liste complémentaire du CRPE
Le ministre prend prétexte du manque de postes pour généraliser le recours systématique à des personnels contractuels. Ainsi plus de 3000 enseignants sont des contractuels précaires, sans réels droits en lieu et place du recrutement de fonctionnaires avec des garanties statutaires conformément à l’art 3 du statut général qui impose de recourir à la liste complémentaire du CRPE.
Est cela « la priorité au primaire » tant vantée par le ministre ?
Dans ces conditions le SNUDI-FO dénonce les tours de passe-passe du ministre qui tente d’opposer les enseignants du 1er degré à ceux du 2nd degré et aux personnels administratifs.
Pour le SNUDI-FO, il y a urgence à créer des centaines de postes d’enseignants nécessaires pour faire face aux besoins dans les écoles. Cela signifie dans l’immédiat que le ministère autorise enfin l’ouverture de la Liste Complémentaire à hauteur des besoins.
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par SNUDI-FO | vendredi 14 septembre 2018 | Evaluation
Le SNUDI-FO, reçu par le DGRH le 10 septembre, a rappelé son refus de PPCR dont les conséquences ne cessent de s’abattre sur les personnels.
Il a dénoncé les règles d’évaluation mise en oeuvre par PPCR, le taux d’accès à la HC injuste et inacceptable pour les PE, le caractère arbitraire et de surcroît définitif de l’appréciation portée par les autorités hiérarchiques pour l’accès à la HC. Ces dispositions interdisent de fait à des milliers de PE d’accéder à la HC dans un délai acceptable et surtout avant leur départ en retraite.
L’arbitraire doit cesser
Aux nombreux témoignages d’arbitraire et d’injustice au cours de la première campagne d’évaluation PPCR, le DGRH n’a apporté aucune explication. À notre demande du retour à un barème basé sur l’Ancienneté Générale de Service (AGS), ils ont opposé le principe même de PPCR à savoir le refus d’une carrière cylindrique, seule garante de l’accès à la HC de tous les PE avant leur départ à la retraite.
Il résulte de toutes ces dispositions des écarts de traitement en fin de carrière qui peuvent dépasser 1000 euros mensuels, un pouvoir hiérarchique décuplé dans l’obtention de promotions d’échelon et de grade.
Le ministre confirme que les appréciations des inspecteurs d’académie
resteront gravées dans le marbre ! Inacceptable !
À notre demande que les appréciations ne soient pas définitives, et qu’elles puissent évoluer positivement, parce qu’elles pénalisent les PE jusqu’à la fin de leur carrière, le DGRH a indiqué que « le caractère définitif est intrinsèque à PPCR ». Ainsi, les appréciations bien souvent injustes et arbitraires, attribuées aux collègues, devraient rester gravées dans le marbre. Pour le SNUDI-FO c’est inacceptable !
Les PE doivent bénéficier d’un taux d’au moins 17 %
12,3 % c’est 3500 promus en moins
Le refus du ministre de porter le taux d’accès à la HC pour les PE à 17 % (contre les 13,2 % actuels) comme tous les autres corps de l’Éducation nationale écarte de cette promotion 2018 au moins 3500 PE. L’écart entre les 13,2 % des PE et les 17 % appliqués à tous les autres corps de l’EN représente 3500 PE, en
effet, 13,2 % représentent 13 054 promus alors qu’un taux de 17 % représente 16 213 promus.
3500 PE qui accéderaient à un grade supérieur à la veille de leur départ à la retraite.
3500 PE qui verraient leur pension de retraite augmentée d’autant.
Signez et faites signez la pétition jointe :
« Pour l’abandon de l’évaluation PPCR des enseignants
l’arbitraire ça suffit ! »
A télécharger :
par SNUDI-FO | vendredi 14 septembre 2018 | Direction
Le 1er août, quelques jours avant que le ministre n’ouvre l’agenda social sur la direction d’école, la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale présente un rapport sur la direction d’école.
Que contient vraiment ce rapport ?
Prenant prétexte de la situation dégradée des directeurs créée par le refus d’augmenter les décharges, d’améliorer le régime indemnitaire, de renouveler les aides administratives et de respecter le décret de 1989, le rapport établit une liste de propositions qui bouleverseraient totalement le fonctionnement des écoles publiques, remettraient en cause nos garanties statutaires.
Suppression des écoles maternelles, de bon nombre d’écoles rurales… et retour des EPEP
Le rapport préconise de supprimer toutes les écoles maternelles en les fusionnant avec les écoles élémentaires au sein d’écoles primaires ! De la même manière, les petites écoles rurales devraient être regroupées pour permettre « l’émulation » entre les élèves et un meilleur « travail d’équipe » entre les personnels. Des milliers d’écoles seraient ainsi rayées de la carte (ainsi que les postes de directeurs) et des milliers de classes seraient fermées en globalisant les effectifs.
Le rapport préconise la mise en réseau des écoles « par bassin de vie » autour du collège du secteur pour mieux les « inscrire dans leur territoire». Ces réseaux, outre la mutualisation des locaux envisagée, préparent « des enseignements communs école/collège » avec « interventions croisées PE enseignants du secondaire ». C’est le retour aux EPEP, un projet gouvernemental rejeté à l’époque par le SNUDI-FO, le SNUipp, SUD, la CGT qui n’avait pu aboutir grâce à la mobilisation des enseignants des écoles initiée par le SNUDI-FO.
Des directeurs supérieurs hiérarchiques des enseignants
Pour manager ces nouveaux établissements constitués de regroupements d’écoles, le rapport propose de créer un statut de directeur, accessible par concours. Les « néo-directeurs » les écoles de 10 classes et plus bénéficieraient d’une décharge totale (financée par la suppression des classes générée par les regroupements).
Les directeurs des écoles de 10 classes et plus ne seraient plus des enseignants. Ce statut mettrait fin à la référence au décret de 1989 qui fait du directeur un professeur des écoles qui occupe une fonction particulière. Le lien avec la mission d’enseignement serait supprimé.
Ce « néo-directeur » serait supérieur hiérarchique des enseignants, sur la base d’une « lettre de mission » chargé entre autres de leur accorder ou de leur refuser des autorisations d’absence et serait responsable de la mise en oeuvre effective dans l’école des différents projets.
La quotité de décharge des directions d’école de 5 classes à 9 classes serait portée à 50 %.
Seuls 20 % des directeurs actuels pourraient prétendre au titre de directeur
Combien des actuels directeurs pourraient conserver un poste de direction ? La réponse est donnée par Mme Rilhac, une des deux députées ayant rédigé le rapport, « sur les 45 000 directeurs actuels, seuls 20 % d’entre eux pourraient prétendre au titre de directeur ». Pour 80 % des collègues, ce sont donc des pertes financières et de temps de décharge !
De nouvelles missions pour les directeurs d’écoles
Quant aux « néo-directeurs », ils se verraient attribuer de nouvelles missions : ils devraient gérer, voire assurer, « le remplacement des enseignants absents », devenir « le coordinateur de réseau d’éducation prioritaire », avoir des missions dans « la lutte contre la pauvreté et l’exclusion» pour « repérer les situations difficiles et orienter les familles » et même « devenir directeur du périscolaire » ! Ce nouveau statut placerait les directions d’école dans une grande dépendance de la collectivité territoriale par la tutelle du PEdT…
Le SNUDI-FO demande au ministre la satisfaction des revendications des directeurs (décharges, indemnités, aide administrative) et la non-prise en compte des propositions du rapport parlementaire
Dès le 29 juin, lors d’une audience au ministère sur la direction d’école, une délégation du SNUDI-FO, porteuse de milliers de signatures sur la pétition nationale direction d’école avait présenté les revendications en termes de décharges, de rémunérations, de conditions de travail…
Elle avait souligné notamment que dans de nombreux départements, les 4 jours annuels pour les chargés d’école et les 10 jours pour les directions d’écoles de 2 et 3 classes ne sont même pas respectés. De même, la situation de nombreuses écoles qui accueillent des ULIS, UPEAA n’est pas prise en compte alors que la quasi-totalité du temps de décharge de ces écoles est « consommée » pour le fonctionnement de ces dispositifs.
Enfin dans plusieurs départements, des DASEN refusent de comptabiliser comme des classes pour le calcul des décharges et du régime indemnitaire, les dédoublements des CP en REP et CE1 en REP+ ; les collègues directeurs de ces écoles se retrouvent dans les faits avec plus de classes, plus d’enseignants et parfois moins de décharge, voire un régime indemnitaire diminué.
La délégation avait aussi rappelé que les réunions de directeurs avec les IEN ne pouvaient se dérouler en dehors du temps de travail des collègues. Elle avait fait part de son inquiétude à ce sujet et avait saisi le ministère de situations particulières de départements dans lesquels, alors que ces réunions se déroulaient jusqu’à maintenant sur le temps des animations pédagogiques, les DASEN annoncent que dorénavant elles se tiendraient sur la base du bénévolat !!!
Le SNUDI-FO revendique :
■ La non-prise en compte par le ministère des propositions contenues dans le rapport de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale ;
■ L’augmentation des décharges de service, le maintien intégral et l’extension des cadres départementaux plus favorables ; pas un directeur sans décharge statutaire hebdomadaire ;
■ La prise en compte dans tous les départements de toutes les classes dans le calcul des décharges de direction, y compris les CP et CE1 dédoublés en Éducation prioritaire ;
■ Une réelle amélioration financière : 100 points d’indice pour tous ;
■ Une aide administrative pour chaque directeur avec des emplois statutaires de la Fonction publique ;
■ La tenue de toutes les réunions durant le temps scolaire avec le remplacement du directeur par un titulaire-remplaçant ;
■ Le transfert de la responsabilité de la rédaction des PPMS aux mairies, dans le cadre du plan communal de sauvegarde ;
■ Le rétablissement du cadre national de l’école publique et l’arrêt des processus de territorialisation, afin de préserver les directeurs comme leurs adjoints des ingérences et pressions locales ;
■ L’attribution de l’ensemble des postes de direction au barème (AGS) ; non aux postes profilés !
■ Le respect du décret de 1989 fixant les missions des directeurs.
Alors que dans le cadre de l’agenda social, le ministre va organiser des réunions sur la direction d’école, le SNUDI-FO vient de s’adresser au ministre pour lui demander de ne pas retenir les propositions du rapport de la commission des affaires culturelles et de l’Éducation de l’Assemblée nationale, propositions qui ne peuvent pas faire l’objet d’expérimentations comme cela semble être le cas dans l’Ain, et nous sollicitons l’ouverture de négociations sur les revendications concernant la direction d’école.
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