Mercredi 8 avril, lors du Comité Technique Académique (CTA) qui se tenait en visioconférence, les représentants de la FNEC-FP-FO, de la FSU et du SNALC, ont présenté le vœu suivant, reprenant le vœu voté par FO et la FSU au Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail Ministériel (CHSCTM) le 3 avril :
« Le CTA demande un dépistage généralisé aux personnels et aux élèves comme préalable à toute reprise d’activité.«
Le SNUDI-FO 02 vous engage à signer et à faire signer la pétition (à télécharger en document joint) pour que toutes les mesures de précautions particulières soient prises !
Vous pouvez nous retourner les pétitions signées par mail à ou à l’adresse postale suivante :
La FNEC-FP FO a été consultée par le ministre Blanquer en vidéo-conférence le mercredi 15 avril, suite à l’annonce par le Président Macron de la réouverture progressive des écoles le lundi 11 mai.
Les garanties nécessaires et suffisantes pour une reprise en toute sécurité n’ont pas été apportées par le Ministre, loin s’en faut !
De plus, les circonstances exceptionnelles ne doivent pas servir de prétexte à la remise en cause des statuts et des obligations réglementaires de services mais le Ministre est resté très évasif à ce sujet…
Hors de question d’ouvrir les écoles le 11 mai tant qu’il y a un risque pour la santé des enfants, de leur famille et des personnels.
«À partir du 11 mai, nous rouvrirons progressivement les crèches, les écoles, les collèges et les lycées», déclare le 13 avril le président de la République. Le patronat s’est déclaré «satisfait» : «cela permet aux entreprises de bien préparer la reprise, et aux enfants de retrouver le chemin de l’école» s’est félicité un porte-parole du Medef. Mais du côté des personnels, cette annonce a provoqué l’incompréhension : la colère est encore montée d’un cran.
En pleine crise sanitaire, la colère monte contre les mesures qui ont conduit au désastre actuel dans l’hôpital public, notamment les fermetures de lits. La colère monte contre l’incurie du gouvernement.
La colère monte aussi dans l’enseignement où, comme si de rien n’était, des comités techniques sont actuellement convoqués pour supprimer des centaines de postes dans le 1er degré, dans le 2nd degré, chez les personnels administratifs…
Le Président de la République a annoncé le 16 mars que «toutes les réformes en cours seraient suspendues, à commencer par la réforme des retraites». Mais si l’on en juge par ce qu’annoncent les ministres, les réformes «suspendues» sont toujours bien présentes : E3C et réforme du baccalauréat, LPPR dans l’enseignement supérieur et la recherche… et aussi réforme des concours d’enseignement et de la formation des enseignants.