par FNEC FP-FO | mardi 7 octobre 2025 | Salaires - Traitements
Le gouvernement Lecornu est tombé. Les mêmes causes produisent les mêmes effets :
– Refus du Président de répondre à la demande d’abrogation de la réforme des retraites,
– Refus du Président d’augmenter le point d’indice,
– Multiplication des coupes budgétaires,
– Contre-réformes qui démantèlent l’Ecole publique.
Il n’y a pas d’autres issue que la satisfaction de toutes nos revendications !
FNEC FP FO 0710
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | samedi 4 octobre 2025 | Santé - Hygiène - Sécurité au travail
A la veille de la publication du marché de la prévoyance, les opérations d’affiliation à la protection sociale complémentaire de l’employeur vont débuter à compter du 8 octobre prochain pour une entrée en vigueur au 1er mai 2026.
Dès le début, la FNEC FP-FO a dénoncé ce marché. C’est la seule organisation syndicale à avoir refusé de signer l’accord ministériel.
Pour la fédération, une PSC obligatoire, non seulement met fin à la liberté de choix des agents mais elle s’attaque de front à la sécurité sociale et aux valeurs mutualistes avec la volonté affichée d’en faire une composante de la rémunération ou du « paquet salarial ».
De plus, elle acte le découplage santé et prévoyance, prévoyance qui jusque-là était incluse dans les contrats de la plupart des mutuelles.
A partir du 8 octobre, les opérations d’affiliation vont débuter par zone de vacances scolaires, puis par ordre alphabétique des académies et des agents, soit de mi-novembre 2025 à début janvier 2026 pour notre zone (B). Vous pouvez télécharger le calendrier du ministère en suivant ce lien.
L’affiliation est obligatoire, ce que dénonce la FNEC FP-FO. Cependant des cas dispenses sont toutefois prévus.
La FNEC FP-FO continuera de combattre la PSC obligatoire, outil de privatisation et de destruction de la Sécurité sociale et de la Fonction publique.
25-09-30-PSC-les-opérations-daffiliation-commencent-en-octobre
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | samedi 27 septembre 2025 | Mobilisations
Colère et détermination étaient au rendez-vous les 10 et 18 septembre : des milliers de travailleurs et de jeunes voulaient en finir avec les politiques d’austérité et de marche à la guerre du président Macron.
Cependant, Sébastien Lecornu a dit aux confédérations qu’il ne pouvait répondre à aucune revendication. Hormis les deux jours fériés, il maintient les autres dispositions du budget Bayrou.
Toutes et tous en grève à partir du 2 octobre !

Le premier ministre ne nous laisse pas d’autre choix que de monter d’un cran. La FNEC FP-FO appelle ainsi les personnels à se réunir pour décider la grève et rejoindre toutes les initiatives qui seront prises pour bloquer le pays…
FNEC GREVE
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | vendredi 26 septembre 2025 | Actualités
Le Service National Universel enterré… Stop à l’embrigadement de la jeunesse !
Le Service National Universel cessera d’exister à partir de janvier 2026. C’est une victoire pour tous ceux qui considèrent que la place des jeunes est à l’Ecole !
Le gouvernement n’a pas tout abandonné puisqu’il envisage un service militaire « volontaire » s’adressant aux jeunes adultes, et ainsi recruter 80 000 réservistes.
Le SNU est enterré. Tant mieux !
De l’argent pour l’Ecole, pas pour préparer les jeunes à la guerre !
FNEC SNU
Communiqué à télécharger :
par FNEC FP-FO | vendredi 19 septembre 2025 | Mobilisations
Répondre au million de manifestant(e)s : l’intersyndicale lance un ultimatum
L’ensemble des organisations syndicales se félicite du succès de la journée de mobilisation interprofessionnelle et unitaire du 18 septembre avec un million de manifestant·es et de grévistes dans toute la France. Cela confirme la colère et la détermination des salarié(e)s, privé(e)s d’emplois, jeunes et retraité(e)s : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit !
La mobilisation contre le budget d’austérité a commencé à payer,
elle a obligé le pouvoir à abandonner la suppression de deux jours fériés.
La mobilisation massive du 18 septembre démontre que le compte n’y est toujours pas ! Les organisations syndicales, avec les travailleuses et les travailleurs, exigent :
– L’abandon de l’ensemble du projet de budget et notamment le doublement des franchises médicales, l’année blanche (désindexation des pensions, des prestations sociales, des salaires des agent·es de la fonction publique et du budget des services publics), la suppression de 3000 postes de fonctionnaires et la réforme de l’assurance chômage, ainsi que des projets attaquant le code du travail, et le 1er mai ;
– La justice fiscale, avec la mise en place de dispositifs qui taxent les gros patrimoines et les très hauts revenus, et contraignent le versement des dividendes ;
– La conditionnalité sociale et environnementale des 211 milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises privées ;
– Des moyens budgétaires à la hauteur pour les services publics partout sur le territoire ;
– Une protection sociale de haut niveau et l’abandon du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ;
– Des investissements dans une transition écologique juste et la réindustrialisation de la France, et des mesures contre les licenciements.
La balle est maintenant dans le camp du Premier ministre. Si d’ici au 24 septembre il n’a pas répondu à leurs revendications, les organisations syndicales se retrouveront pour décider très rapidement d’une nouvelle journée de grève et de manifestations.
Les organisations syndicales pointent également la responsabilité du patronat et exigent l’ouverture de négociations salariales dans toutes les branches et les entreprises. D’ici là, les travailleuses, les travailleurs et leurs syndicats maintiendront la pression par différentes initiatives, organisations de réunions d’information, assemblées générales du personnel, actions dans les entreprises, les services et administrations…
La réussite du 18 septembre place les travailleuses et les travailleurs en position de force. Les organisations syndicales conviennent d’ores et déjà de se revoir très régulièrement pour prendre toutes les initiatives nécessaires afin de mettre le débat budgétaire sous la pression du monde du travail et gagner enfin la justice sociale.
Communiqué à télécharger :