Macron veut généraliser l’expérimentation

qu’il entend mettre en œuvre dans les 59 écoles marseillaises

Dans la droite ligne de la loi Rilhac qui fait du directeur d’école un supérieur hiérarchique, Macron souhaite que les directeurs aient la possibilité de choisir leur équipe et de « récuser des profils ». Il met en place des postes profilés dans les écoles du plan « Marseille en grand ». Les enseignants sont donc recrutés localement sur la base de « projets éducatifs » spécifiques en fonction des politiques locales et des groupes de pression divers au détriment de l’égalité des droits des élèves et du statut des enseignants.

« On a des leviers, des crédits et on donne la liberté aux acteurs locaux. Nos élus y joueront un rôle », ajoute le président. Ces enseignants, recrutés par des directeurs supérieurs hiérarchiques, seront à terme évalués par ces derniers et donc encore plus soumis à toutes les pressions.
La FNEC-FP FO refuse le profilage particulier des postes par école et revendique que tous les PE titulaires puissent postuler sur tous les postes qui ne demandent pas de diplômes ou d’habilitations spécifiques.

Il s’agit bien, comme annoncé dès le départ, de généraliser cette expérimentation mise en œuvre pour commencer dans les 59 écoles-laboratoires de Marseille et qui sera ensuite imposée partout en France dans toutes les écoles, collèges, lycées et services et ainsi achever toutes les mesures de territorialisation de l’École prises par les gouvernements successifs.

Pour FO, pas de trêve pour les revendications !

La FNEC FP-FO continuera d’informer les collègues des enjeux, de soutenir et d’accompagner tous les collègues qui ont refusé d’entrer dans l’expérimentation Macron, comme ceux qui refusent les conséquences concrètes de la mise en œuvre de cette expérimentation dans les 59 écoles marseillaises.


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