Évaluations CP : courrier commun SNUDI-FO, SNUipp, CGT, SUD, SE UNSA et CFDT contre ces évaluations

Évaluations CP : courrier commun SNUDI-FO, SNUipp, CGT, SUD, SE UNSA et CFDT contre ces évaluations

Vous trouverez dans cet article et en fichier joint le courrier commun SNUDI-FO, SNUipp, CGT, SUD, SE UNSA et CFDT contre les évaluations de CP.
Il se  conclut par  « Pour les organisations signataires, c’est inacceptable et c’est pourquoi Monsieur le Ministre, nous demandons l’abandon de ce protocole d’évaluation. »


A télécharger :

 

Rentrée 2019 dans les écoles : le tour de passe-passe du ministre !

Rentrée 2019 dans les écoles : le tour de passe-passe du ministre !

Le ministre Blanquer a rendu publique la dotation en postes pour les écoles maternelles et élémentaires pour la rentrée 2019 lors du CTM du 19 décembre 2018. Cet article donne toute la réalité des annonces en trompe-l’œil du ministre sur les “créations” de postes dans le 1er degré.

09-01-2019 - communiqué rentrée

A télécharger :

Élections professionnelles : FORCE OUVRIÈRE confirme sa progression à tous les niveaux

Élections professionnelles : FORCE OUVRIÈRE confirme sa progression à tous les niveaux

Les résultats aux élections professionnelles 2018 confirment que les listes FORCE OUVRIÈRE sont en nette progression tant au CTM (+ 3700 voix) que dans les CTA et dans les CAP.

Les résultats à la CAPN des Professeurs des Écoles et des instituteurs s’inscrivent dans cette progression. Ils confirment la 3ème place du SNUDI-FO à la CAPN avec une progression de 3 points, soit +3696 voix par rapport au scrutin de 2014 et une participation en hausse de 3,2 points à 48,60 % contre 45,35 % en 2014. Ils confirment la progression du nombre de voix acquises par la FNEC FP-FO qui renforce son second siège au Comité Technique Ministériel.

Dans les départements, Le SNUDI-FO obtient 1 siège en CAPD dans 7 nouveaux départements (Loire, Mayenne, Moselle, Sarthe, Seine-Maritime, Puy-de-Dôme, Vienne). Dans la plupart des départements, les résultats obtenus en CAPD en progression confirment l’écho grandissant des revendications portées par FORCE OUVRIÈRE.

Ce vote exprime l’attachement des Professeurs des Écoles, des instituteurs, des AESH et des AVS, au syndicalisme indépendant fédéré, confédéré, FORCE OUVRIÈRE. Il participe du renforcement de la FNEC FP-FO, de la FGF-FO et de sa première place dans la Fonction publique d’État.

Dans une situation marquée par la volonté des gouvernements successifs de remettre en cause la place des syndicats et de détruire la place et le rôle des comités techniques des CAP et des CHSCT, ce résultat est un cinglant démenti à tous ceux pour qui la mission du syndicat ne serait plus la défense des intérêts matériels et moraux des personnels, mais l’accompagnement des politiques ministérielles. Ce résultat est un encouragement à poursuivre et amplifier nos initiatives.

Au moment où les revendications, notamment salariales, s’expriment avec force dans tous les secteurs, au moment où les lycéens avec les enseignants et leurs syndicats se mobilisent pour l’abandon de Parcoursup, de la réforme du lycée et du bac, ce résultat traduit l’attachement des personnels à la défense de leurs revendications et de l’école publique.

Le SNUDI-FO appelle ses militants, ses adhérents, à engager et à amplifier la campagne de motions d’école, de RIS, pour l‘abandon du projet de loi sur le statut de directeur supérieur hiérarchique, contre tout statut d’établissement autonome, à poursuivre les initiatives pour le retour à 4 jours pour tous sur 36 semaines, pour l’abandon de PPCR et son évaluation arbitraire….

Avec la fédération, avec la FGF-FO, avec la confédération FO, le SNUDI-FO poursuivra son combat pour la satisfaction des revendications : la défense du statut de fonctionnaire d’État et de son code des pensions, l’abandon du projet de réforme de retraite universelle par points, l’augmentation générale des salaires et des indemnités…

Le SNUDI-FO remercie tous les électeurs, tous les militants, tous les adhérents qui ont participé au résultat des listes FORCE OUVRIÈRE, notamment les 23 669 qui ont porté leurs suffrages sur la liste du SNUDI-FO à la CAPN.
Il les invite à établir leur cahier de revendications et à participer aux réunions et initiatives organisées par les syndicats départementaux du SNUDI-FO, de la FNEC FP-FO et des Unions Départementales FO.


A télécharger : 

CTM du 6 novembre : note de service Mouvement

CTM du 6 novembre : note de service Mouvement

FO, CGT, FSU, UNSA, CFDT votent contre (1)
Le ministre doit retirer sa note de service.

Déclaration commune SNUDI-FO CGT SNUipp UNSA point d’appui pour mettre en échec la note de service.

A l’initiative du SNUDI-FO, les organisations syndicales du 1er degré FO, CGT, FSU, UNSA ont adopté une déclaration commune et un courrier commun au ministre pour s’opposer aux orientations du ministre sur le droit à mutation qui se conclut par :

 « (…) A ces orientations, les organisations syndicales SNUipp-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO et CGT Educ’action opposent :

– le maintien de l’AGS comme élément essentiel du barème pour tous les postes;
– la suppression des postes profilés au profit de postes à exigences particulières;
– le maintien de la seconde phase du mouvement dans les départements où elle existait et leur rétablissement dans les autres;
– le maintien de l’affectation sur des postes précis et non sur des zones;
– le respect du caractère non obligatoire des voeux géographiques;
– l’affectation à titre provisoire des collègues actuellement sans poste à titre définitif et qui n’obtiendraient aucun poste précisément demandé au mouvement;
– l’examen des notes de service départementales du mouvement en CAPD;
– l’augmentation du nombre de vœux. »

Le 7 octobre, au CTM le ministre et le DGRH ont refusé toute discussion sur les revendications.

Le ministre prétend donc, face aux organisations syndicales,
face à l’immense majorité des PE imposer la dislocation du droit à mutation.

Dès le préambule, le ministre annonce la couleur en supprimant la phrase « la prise en compte de la situation personnelle et professionnelle des candidats à la mutation (…)». En clair, le mouvement doit dorénavant être organisé à partir des besoins de gestion du manque de postes. C’est inacceptable !

La suppression du 2nd mouvement qui interdirait aux PE de formuler des voeux précis et les rendraient prisonniers d’une affectation qui n’est pas choisi. Ce serait une dégradation inacceptable des conditions de travail de nos collègues. Les enseignants déjà victimes d’une fermeture de classe, en plus de la perte de leur affectation, se verraient nommés à titre définitif à partir d’un voeu large forcé et perdraient leurs points de priorité pour le mouvement de l’année suivante.

La disparition de l’AGS comme critère essentiel du barème qui introduira l’arbitraire déjà subi avec les évaluations PPCR en lieu et place du critère objectif qu’est le barème.

La « création » d’affectations sur « « postes correspondant à des zones géographiques (…)» qui verront les PE être déplacés, y compris en cours d’année, d’un poste à l’autre, d’une école à l’autre au gré des manques de postes à combler.

Pour le SNUDI-FO, aucune définition même limitée de zone géographique ne peut rendre acceptable la notion d’affectation sur zone géographique (2) contraire au principe de la Fonction publique d’une affectation sur un poste précis.

L’affaiblissement de la place des CAP au profit des CTSD et d’une harmonisation académique qui permettra au ministre de revenir sur les acquis construits dans chaque CAP au fil du temps. Cette orientation s’inscrit dans le droit fil de Cap 2022 et du « nouveau contrat social» du ministre Darmanin dénoncés par la FGF-FO.

Le SNUDI-FO rappelle que ces mesures visent également à accompagner le plan de 400 suppressions de postes d’administratifs dans l’Education nationale au budget 2019. Il en demande l’annulation.

(1) A noter que le SNE-FGAF a voté POUR cette Note de service
(2) L’amendement n°13 de la FSU demande d’insérer après « zones géographiques » les mots : « (secteur, commune, regroupement de communes, circonscription, ) »


A télécharger :

CTM du 6 novembre : note de service Mouvement

Mouvement : déclaration commune SNUDI-FO, SNUIPP-FSU, SE-UNSA, SGEN-CFDT, CGT, SUD Education

Cette déclaration a été adoptée lors de l’intersyndicale réunie à l’initiative du SNUDI-FO. Elle fera l’objet d’un courrier commun au ministre.

« Les organisations syndicales SNUipp-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et (SUD Education) ont pris connaissance des projets du ministre concernant les mouvements intra-départementaux lors d’un groupe de travail le 8 octobre où était notamment présenté le projet de note de service sur « la mobilité des personnels enseignants du 1er degré – rentrée 2019 ».

Pour les organisations syndicales SNUipp-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et (SUD Education), les projets ministériels concernant les mouvements départementaux sont inacceptables :

Serait supprimée :

  • La seconde phase du mouvement, qui existe encore dans de nombreux départements. Les personnels affectés à titre provisoire ne pourraient donc effectuer qu’une saisie de vœux.

Seraient imposés :

  • Des postes correspondant à des zones géographiques et/ou à une certaine typologie de postes.
  • Les affectations à titre définitif pour la plupart des personnels, y compris sur des postes non demandés. Des enseignants pourraient ainsi se retrouver « prisonniers » d’un poste obtenu par vœu géographique forcé.

Serait remise en cause :

  • L’Ancienneté Générale de Service dans les barèmes pour le mouvement.

 

D’autre part, les notes de service départementales seraient discutées en CTSD. Les CAPD seraient ainsi vidées de leur substance, dans le droit fil des projets gouvernementaux.

A ces orientations, les organisations syndicales SNUipp-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO, SGEN-CFDT et CGT Educ’action opposent :

  • Le maintien de l’AGS comme élément essentiel du barème pour tous les postes,
  • La suppression des postes profilés au profit de postes à exigences particulières,
  • Le maintien de la seconde phase du mouvement dans les départements où elle existait et leur rétablissement dans les autres,
  • Le maintien de l’affectation sur des postes précis et non sur des zones,
  • Le respect du caractère non obligatoire des vœux géographiques,
  • L’affectation à titre provisoire des collègues actuellement sans poste à titre définitif et qui n’obtiendraient aucun poste précisément demandé au mouvement,
  • L’examen des notes de service départementales du mouvement en CAPD,
  • L’augmentation du nombre de vœux.

 

Pour les organisations syndicales signataires, les mesures ministérielles auxquelles nous nous opposons, dégradent les conditions des personnels administratifs au moment où le ministre annonce la suppression de 400 postes d’administratifs.

Sans réponse positive sur ces revendications, les organisations syndicales SNUipp-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO, SGEN-CFDT, CGT Educ’action et (SUD Education) prendraient alors toutes leurs responsabilités pour mobiliser les personnels. »