Le SNUDI-FO au côté des personnels pour défendre toutes les revendications !

Le SNUDI-FO au côté des personnels pour défendre toutes les revendications !

Les lamentables et délétères tentatives du ministre (interdiction de l’abaya, expérimentation du port de l’uniforme…) pour camoufler les conditions dans lesquelles se déroule cette rentrée scolaire ont fait long feu.

Dans le cadre des 2.000 suppressions de postes d’enseignants décidées par le ministre Ndiaye et confirmées par le ministre Attal, les fermetures de classes se poursuivent.

Dans le Val-de-Marne, l’IA-DASEN décide brutalement 20 nouvelles fermetures de classes lors du CSAD alors que les effectifs sont déjà surchargés. En Haute-Loire, deux nouvelles fermetures de classes se rajoutent aux 12 déjà effectuées avant les congés d’été. Dans la plupart des départements, des ouvertures de classes nécessaires sont refusées, les postes de remplaçants et d’enseignants spécialisés, notamment en RASED, manquent.

Ces mesures provoquent bien souvent la résistance des personnels et des parents d’élèves qui n’acceptent pas cette casse de l’Ecole publique. Dans l’Ain, l’école de Virignin, bloquée par les parents lundi 4 septembre et fermée par la grève totale des enseignants mardi 5 septembre, n’a pas encore réouvert : parents et personnels exigent l’ouverture immédiate de la 6ème classe. Dans le Rhône, dès avant la rentrée, les parents d’élèves et enseignants de l’école de St-Didier sur Beaujeu se sont rassemblés devant la DSDEN mardi 29 août, obtenant la réouverture de la 3ème classe du village.

Défense de l’enseignement spécialisé, un statut pour les AESH, retrait de l’acte 2 de l’Ecole inclusive : conférence nationale le 17 novembre !

La rentrée, c’est aussi dans chaque département des centaines d’élèves pour certains toujours en attente d’AESH et pour d’autres de places en établissements sociaux ou médico-sociaux ou en ULIS : 1100 en Indre-et-Loire, 490 dans l’Hérault, 418 dans le Tarn… Et comme si cela ne suffisait pas, le président Macron annonce avec l’acte 2 de l’Ecole inclusive son intention d’en finir avec les établissements spécialisés !

Insupportable! Partout Force Ouvrière sera à l’initiative de réunions départementales pour défendre l’enseignement spécialisé, combattre l’acte 2 de l’Ecole inclusive et préparer une conférence nationale le 17 novembre sur ces questions.

Les personnels n’acceptent pas les contre-réformes !

A quelques jours de la rentrée, le ministre Attal a publié le décret d’application de la loi Rilhac qui entend modifier profondément le rôle du directeur, avec des responsabilités s’apparentant de plus en plus à celles d’un chef d’établissement. La remise en cause de notre statut et du fonctionnement de l’Ecole publique devrait donc s’amplifier !

Ainsi, alors que rien dans leurs obligations règlementaires de service ne peut contraindre les personnels à organiser les évaluations d’école, les pressions des IA-DASEN pour les imposer se poursuivent. En Haute-Garonne, l’IA-DASEN prétend même imposer aux personnels une semaine de « formation » durant les vacances pour mettre en œuvre cette évaluation ! Inacceptable !

Mais les contre-réformes du ministre ne font pas recette. Dans les départements, le « pacte », comme le dispositif « Notre école faisons-la ensemble » font toujours l’objet d’un refus massif des enseignants. Nombre d’IA-DASEN exigent ainsi des IEN qu’ils fassent pression sur les personnels, et en premier lieu sur les directeurs, pour les contraindre à prendre part à la mise en œuvre de ces mesures.

Pire, le ministre voudrait que les personnels diffusent aux parents un flyer de propagande vantant notamment les mérites du « pacte » ! Une honte ! Le SNUDI-FO appelle les personnels à ne pas le diffuser !

L’heure est à la résistance !

Face à un président et un ministre qui entendent aller jusqu’au bout de la liquidation de notre statut, de l’aggravation de nos conditions de travail et de la remise en cause du fonctionnement même de l’Ecole publique, l’heure est à la résistance ! Le SNUDI-FO invite ainsi les personnels à se regrouper dans les écoles, dans les réunions syndicales afin de lister leurs revendications et de prendre, avec le syndicat, toutes les initiatives immédiates pour les faire valoir !

– Arrêt des suppressions de postes et créations des postes nécessaires !
– Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice !
– Retrait de toutes les contre-réformes s’attaquant à notre statut (loi Rilhac, évaluations d’écoles…) !
– Un statut de fonctionnaire et vrai salaire pour les AESH !
– Création des places nécessaires dans les établissements sociaux et médico-sociaux ! Abandon de l’acte 2 de l’Ecole inclusive !

Le SNUDI-FO invite les personnels à se syndiquer massivement à Force Ouvrière ! Se syndiquer, c’est le premier pas pour résister collectivement aux projets nuisibles de M. Attal et Macron !

Montreuil, le 7 septembre 2023


Communiqué à télécharger :

Direction d’école : le ministre Attal confirme et amplifie les projets destructeurs de ses prédécesseurs

Direction d’école : le ministre Attal confirme et amplifie les projets destructeurs de ses prédécesseurs

L’été est décidément la période des mauvais coups contre les salariés :
– publication le 30 juillet des décrets d’application de la réforme des retraites !
– parution du décret n° 2023-777 relatif aux directeurs d’école ! En mai 2023, la FNEC FP-FO ainsi que la FSU, la CGT, SUD et le SNALC avaient voté contre (11 voix) tandis que le SE-UNSA et le SGEN-CFDT votaient pour (4 voix)…

Le ministre Attal a choisi de faire paraître ce décret  en application de la loi Rilhac, qui a mis en place pour les directeurs « une délégation de compétences de l’autorité académique » et une « autorité fonctionnelle ». Avec ce décret, qui supprime le décret de 1989 sur la direction d’école et s’y substitue, le ministre Attal entend mettre en œuvre de manière significative la délégation de compétences des IEN vers les directeurs prévue par la loi Rilhac. (Cf. communiqué joint)

Ce décret consacre donc une modification profonde du rôle du directeur – dont les responsabilités s’apparentent désormais de plus en plus à celles d’un chef d’établissement – et par conséquent du fonctionnement de l’Ecole publique. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il est publié au moment où (avec le « pacte », le dispositif « Notre école faisons- la ensemble », les évaluations d’école, l’expérimentation marseillaise…) le président Macron et le ministre Attal entendent accentuer la territorialisation de l’Education nationale et transformer l’Ecole de la République en une myriade d’écoles autonomes.

Pour imposer ce nouveau cadre, le décret prévoit une évaluation spécifique des directeurs après trois ans d’exercice puis une fois tous les cinq ans, c’est-à-dire la périodicité prévue pour les évaluations d’école… faire peser une pression permanente sur les épaules des directeurs et créer un statut particulier !

 

Un deuxième décret, n° 2023-782 du 16 août 2023, place les directeurs en première ligne en leur permettant d’exclure des élèves : suspendre l’accès de l’école à un élève puis saisir l’IA-DASEN de manière à le radier de l’école.

 

Avec la publication de ces décrets, le ministre Attal a donc décidé de franchir un pas significatif dans la remise en cause du fonctionnement de l’Ecole de la République.

 

Le SNUDI-FO oppose aux projets destructeurs du ministre ses revendications :
– abrogation de la loi Rilhac Le
– maintien du décret de 1989 sur la direction d’école !
– abandon de toutes les mesures visant à détruire l’Ecole publique : « pacte », expérimentation marseillaise, « Notre école faisons-la ensemble », évaluations d’école…
– satisfaction des revendications concernant la direction d’école : augmentation des décharges, aide administrative statutaire dans chaque école, 100 points d’indice pour tous les directeurs…
– augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice et le rattrapage du pouvoir d’achat perdu depuis des années !


Direction Ecole


Communiqué à télécharger :

Abandon de toutes les évaluations nationales ! Respect de notre liberté pédagogique !

Abandon de toutes les évaluations nationales ! Respect de notre liberté pédagogique !

À la rentrée 2023, comme les années précédentes, tous les élèves de CP et de CE1 passeront des évaluations nationales en français et en mathématiques.

Cette année, les élèves de CM1 bénéficieront aussi d’évaluations standardisées qui offrent des points de repères communs à toutes les écoles.

Les passations seront organisées par chaque école du 11 au 22 septembre 2023. La saisie des réponses des élèves se déroulera du 11 au 29 septembre. 

L’évaluation des élèves fait partie intégrante du statut des professeur des écoles, l’article 2 du décret du 1er août 1990 précisant « ils procèdent à une évaluation permanente du travail des élèves et apportent une aide à leur travail personnel. »

Le SNUDI-FO rappelle que la liberté pédagogique existe ! Chaque enseignant est donc libre d’évaluer ses élèves de la manière qui lui paraît la plus appropriée !


Evaluations nationales


Communiqué à télécharger :

Pour l’abandon de l’application Andjaro et la création de tous les postes nécessaires au remplacement

Pour l’abandon de l’application Andjaro et la création de tous les postes nécessaires au remplacement

Le ministère a expérimenté, dans certains départements, depuis 2 ans, l’application Andjaro qui servirait selon lui à « optimiser le remplacement ».

Le ministère entend généraliser cette application dans tous les départements

à partir de janvier 2024.

Cette application, élaborée par une start-up privée, est généralisée au moment où le ministre supprime 1117 postes dans le 1er degré à la rentrée 2023.

Le SNUDI-FO réaffirme ses revendications !


230627 Communiqué SNUDI-FO Andjaro

Communiqué à télécharger :

Pour le retrait du « pacte », pour une  augmentation de 10% de la valeur du point d’indice… La résistance s’organise !

Pour le retrait du « pacte », pour une augmentation de 10% de la valeur du point d’indice… La résistance s’organise !

Pas de texte règlementaire, pas même une note de service ! Le ministre Ndiaye pense contraindre les personnels à s’engager dans le « pacte », dispositif qui remet en cause le statut. Le SNUDI-FO dénonce ce chantage odieux qui place d’ailleurs une nouvelle fois les directeurs en première ligne.

Dans les départements et de nombreuses écoles, la totalité des collègues refusent ce « pacte ». Certaines écoles adoptent des motions pour faire connaître cette décision.

Le SNUDI-FO réaffirme ses exigences :
Retrait du « pacte » Macron-Ndiaye !
– Augmentation immédiate de 10% de la valeur du point d’indice sans contrepartie !

Le SNUDI-FO 02 appelle tous les personnels à se réunir dans les écoles pour affirmer collectivement leur refus du pacte, leur exigence de retrait en signant la pétition contre le « pacte ».


230620 Communiqué SNUDI-FO pacte & salaires

Communiqué et pétition à télécharger :